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Les autorités sanitaires en Allemagne affirment avoir trouvé la source de la contamination à la bactérie E. coli.
Après avoir soupçonné les concombres espagnols, la laitue et les tomates, les autorités allemandes sont arrivées à la conclusion, vendredi, que la souche « rare et virulente » provient de graines germées (lentilles, luzerne, soja, trèfle rouge, moutarde, blé, radis, fenouil). Les graines germées responsables de la crise alimentaire en Allemagne et en Europe depuis des semaines auraient été cultivées, selon les autorités, dans une exploitation bio de Basse-Saxe.
« En remontant la piste de ce que les malades avaient mangé, on a identifié les graines germées de haricot rouge Azuki, de tournesol et de soja comme étant les vecteurs de la bactérie », a confié à l’AFP le porte-parole des questions de santé et de consommation à la Commission européenne, Frédéric Vincent. « Ce sont des végétaux que l’on retrouve dans les salades, les sandwichs ou que l’on mange tels quels. Il semble que ces produits n’ont pas été exportés hors d’Allemagne », a-t-il ajouté. Les graines germées – qui sont cultivées dans l’humidité à des températures de plus de 20 degrés Celsius – sont identifiées comme des « vecteurs de bactéries pathogènes », comme l’Eceh, la salmonelle ou la listeria.
Ce faisant, les autorités ont levé l’interdiction de consommer les concombres, la laitue et les tomates. Cette interdiction avait été décrétée le 25 mai au moment où les cas de contamination à la bactérie mortelle explosaient littéralement. Mais le mal est fait. Le dernier bilan fait désormais état de 31 victimes de la bactérie E. coli entérohémorragique (Eceh). Cette bactérie qui provoque des diarrhées mortelles a d’ailleurs fait une autre victime, une femme de 75 ans, vendredi, en Allemagne.
Au Canada, rappelons que l’Agence canadienne d’inspection des aliments a instauré des mesures plus sévères pour contrôler les entrées de légumes en provenance d’Europe par mesure préventive.