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Le budget de stockage de Bonduelle en haricots destinés à être surgelés n’est comblé qu’à 65 % pour la prochaine année au Québec. Le transformateur explique cette situation par des rendements aux champs qui ont été plus faibles que la moyenne par endroits en 2021 et par des épisodes météo qui ont parfois forcé des abandons de champs.
« Ça faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu une mauvaise année dans le haricot », réagit le président de Bonduelle Amérique, Daniel Vielfaure, une fois les récoltes de ce légume terminées. Il explique avoir dû prendre certains volumes a priori destinés à être surgelés afin de remplir son budget de stockage pour la conserverie. Certaines quantités de haricots ont également été puisées en Ontario.
Le président des Producteurs de légumes de transformation du Québec, Pascal Forest, précise que la saison a été « dans l’extrême à toutes les sauces », d’après ce qu’il a entendu de ses membres. « La sécheresse et la température, c’était spécial. On n’a pas vu ça souvent, une canicule tout le mois d’août », renchérit-il.
À titre personnel, le producteur de Saint-Jacques dans Lanaudière raconte que la chaleur et l’irrigation à sa ferme ont fait mûrir ses plants plus rapidement qu’anticipé et que le moment où ses légumes étaient prêts à être cueillis ne s’arrimait pas avec le calendrier de récolte de Bonduelle. Résultat : ses 24 hectares de haricots ont été abandonnés.
Frédéric Boire, producteur de ce légume à Napierville, en Montérégie, indique de son côté avoir eu des rendements en dessous de ses attentes, notamment en raison des chaleurs du mois d’août qui ont fait « avorter les fleurs » par endroits dans ses champs.
Du côté du maïs sucré, le dernier jour de récolte chez un producteur a eu lieu le 13 octobre. Le budget de stockage pour la prochaine année est rempli environ à 90 % dans le surgelé et la conserve.