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Depuis le 6 juin, le porc frais vendu dans les 440 succursales d’IGA, de Rachelle-Béry ainsi que des marchés Tradition et Bonichoix de la province est 100 % québécois.
« C’est vraiment un accomplissement extraordinaire », a mentionné le directeur général des Éleveurs de porcs du Québec, Jean Larose, en assemblée générale annuelle. Cette annonce a même été qualifiée d’historique par David Duval, le président de l’organisation, toutefois conscient des défis d’approvisionnement que cela génère pour une industrie qui exporte 70 % de sa production. « Il a fallu que les principaux transformateurs se mettent ensemble pour certifier à IGA qu’ils allaient leur fournir leurs produits, a indiqué M. Duval. Ce sont des compétiteurs et en même temps, ils feront en sorte [de se concerter] quand IGA voudra mettre un produit [en promotion]. »
De son côté, IGA a revu ses méthodes d’achat et son système de promotions. Les commandes aux fournisseurs s’effectueront désormais jusqu’à quatre mois d’avance. Dans une courte vidéo adressée aux éleveurs, Stéphane Bergeron, directeur de la mise en marché, viandes et poissons de Sobeys, a expliqué avoir trouvé des solutions à l’enjeu de l’approvisionnement, comme synchroniser les promotions en magasin avec les périodes creuses dans les exportations des transformateurs.
Cependant, si d’autres détaillants emboîtaient le pas à IGA, l’approvisionnement exclusivement québécois serait impossible. « On est capables de produire les cochons ici, mais on en importe 1,5 million. […] Alors, je ne pourrais pas certifier qu’il y aurait du porc du Québec dans toutes les chaînes d’épicerie », a précisé M. Duval.