Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
LÉVIS — Le 16 novembre dernier, lors du 11e Rendez-vous avicole de l’Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière (AQINAC), il a été question de bien-être animal, de biosécurité, de salubrité, de respect de l’environnement et de production biologique.
On n’a pas manqué, encore cette année, de souligner les défis auxquels sont confrontés les acteurs de la filière tout en invitant ces derniers à se mobiliser.
« Il ne suffit toutefois pas de poser des gestes, il faut aussi savoir communiquer. Les différents intervenants de l’industrie avicole doivent devenir des communicateurs et être proactifs quant à leurs messages plutôt que de laisser les autres s’en charger », a lancé d’emblée Luc Dupont, professeur en communication à l’Université d’Ottawa.
Le chercheur a entre autres insisté sur l’importance de l’image projetée dans le choix des gestes à poser et sur la nécessité de se positionner pour se distinguer. « Internet impose sa logique dans toute l’industrie et devient incontournable. La mise en place de publicités et de relations publiques est aussi une grande tendance à suivre », a-t-il ajouté.
Tout dirigeant d’entreprise aura avantage à gérer sa production avec soin et à se soucier davantage de ses ressources humaines. Selon Martin Méthot, de Momentum Agricole, des facteurs d’attraction et de rétention du personnel tels un milieu de travail organisé, l’offre de conditions intéressantes et un patron à l’écoute revêtent une grande importance.
La confiance, gage de succès
La transparence dans les actions favorise la confiance du consommateur. Non seulement cette attitude répond-elle à une attente fondamentale du public, mais elle s’avère également rentable pour une entreprise. Amy te Plate-Church, membre de l’équipe du Center for Food Integrity, s’est pour sa part appliquée à en faire la démonstration aux participants.
« Lorsqu’il s’agit de pratiques agricoles et de production alimentaire, il est particulièrement important de montrer l’exemple selon des valeurs communes afin de susciter la confiance et l’acceptabilité sociale », a-t-elle fait valoir. De plus, il faut garder en tête que l’offre d’aliments abordables figure en tête de liste des exigences du consommateur.
Le Rendez-vous a enfin permis aux éleveurs, aux conseillers agricoles et financiers, aux fournisseurs d’intrants, aux médecins vétérinaires, aux gestionnaires d’entreprises de transformation alimentaire et aux étudiants de parfaire leurs connaissances à l’égard de thèmes plus spécifiques, notamment l’élevage sans antibiotiques, la gestion de la litière, l’optimisation de l’éclairage, la transition des cages conventionnelles vers les volières et les principes de vaccination.