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Maxime Laplante ignorait quel était l’état de la culture de caseilles au Québec lorsqu’il a acheté ce qu’il restait d’une production voisine l’an passé. Mais maintenant que la bière qu’il brasse à partir de ces petits fruits connaît du succès, il voudrait bien en trouver de nouveau.
Le directeur général de la microbrasserie de la Côte-du-Sud, à Montmagny, a contacté dernièrement le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ) pour qu’on l’aide à dénicher la perle rare. Son fournisseur, le producteur d’alcools de petits fruits Le Ricaneux, a cessé la production de caseilles cet été. Il s’avère qu’il était peut-être le seul.
« On le savait dès le départ qu’on ne pourrait plus s’approvisionner chez eux, explique Maxime Laplante. Mais on peine à fournir à la demande, alors on cherche à en obtenir à nouveau. »
Le brasseur achèvera d’ici quelques jours une dernière production de 1 000 litres d’Azilia qui aura nécessité 125 litres de caseilles. Il en a produit 7 000 litres jusqu’ici. Il avait sélectionné ces petits fruits après en avoir testé deux autres variétés : les baies de pimbina et d’aronia. Mais des trois, seules les caseilles « ont été un hit », selon lui.
Arrêt de production
Questionnée sur les raisons qui l’ont amenée à cesser la production de caseilles, la propriétaire du Ricaneux, Nathalie McIsaac, a mentionné des « problèmes de rendement de sa plantation ». Son père avait planté des caseilliers sur un hectare et demi au début des années 1990, profitant d’une initiative du ministère québécois de l’Agriculture qui encourageait les nouvelles cultures. « C’est un arbuste qui est fragile », a confié Mme McIsaac, qui se servait des fruits pour produire une liqueur.
La caseille La caseille, issue du croisement entre le cassis et la groseille, est un fruit noir au goût acide se rapprochant des deux fruits dont il est issu. On la cultive principalement en Allemagne, en Suisse et en Autriche, où elle entre dans la fabrication de confitures et de liqueurs.
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