Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Seulement 43 % des Canadiens croient que les poulets canadiens sont élevés sans hormones ni stéroïdes. Pourtant, ces produits ne sont plus utilisés par les éleveurs depuis plus de 50 ans au pays.
C’est là un des éléments confirmés par un sondage Léger mené pour le compte des Producteurs de poulet du Canada (PPC) en novembre 2017. De bonnes nouvelles ressortent par ailleurs pour les éleveurs, comme le fait que le poulet est la viande préférée des Canadiens et que 90 % d’entre eux en achètent régulièrement. Les répondants disent consommer plus de poulet que de bœuf (72 %) ou de porc (52 %). Quelque 84 % des répondants avaient quelque chose de positif à mentionner sur le poulet, le plus souvent au sujet de sa saveur, de sa polyvalence ou parce qu’ils considèrent cette source de protéines comme saine.
Outre les hormones, on constate d’autres perceptions erronées de la part des Canadiens. Les 1 500 répondants au sondage estiment que seulement 45 % des fermes d’élevage de poulet du pays sont des entreprises familiales, alors que les chiffres des PPC indiquent que plus de 90 % le sont. Seulement 34 % des personnes interrogées pensent que l’élevage du poulet est celui qui respecte le mieux les principes de durabilité environnementale. Or, les PPC soulignent que la filière du poulet est celle qui émet le moins de gaz à effet de serre de toute l’industrie animale. Finalement, seulement 57 % des répondants pensent qu’il existe des normes de bien-être pour le poulet. Ces normes nationales sont bel et bien en place et vérifiées par un tiers.
Les PPC poursuivent leurs efforts d’information de la population, notamment par l’entremise du programme Élevé par un producteur canadien et la création de trois logos (bien-être animal, salubrité et durabilité). On ne prévoit toutefois pas de campagne publicitaire auprès du grand public.