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Les Britanniques ont la dent sucrée et raffolent des produits de l’érable. Plus de 12 300 commerces y vendent notre or blond, dont le renommé Marks & Spencer. Rien d’étonnant donc à ce que les exportations québécoises des produits de l’érable vers le Royaume-Uni aient augmenté de 35 % l’an dernier.
« L’Union européenne représente notre 2e marché. On a vraiment des affinités culinaires », se réjouit le président de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, Serge Beaulieu. Le 7 février à Montréal, il célébrait les succès des produits de l’érable lors de la Fête de l’érable, événement précurseur de la récolte annuelle de l’or blond québécois.
Incidemment, la Fédération est devenue la première organisation internationale à devenir membre associée de la Royal Academy of Culinary Arts d’Angleterre. Le printemps dernier, la Fédération a parrainé la remise des Annual Awards of Excellence, à Londres.
Autre première, notons que les produits d’érable du Québec ont aussi fait l’objet d’un programme universitaire de cinq mois au College of Food de l’Université de Birmingham.
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« Ils voient peut-être quelque chose qu’on ne voit pas », se félicite Serge Beaulieu.
Pour marquer ce succès, la Fédération a fait appel au chef Nathan Eades, du restaurant Simpsons à Birmingham, pour concevoir le menu de la Fête de l’érable 2017.
« Les possibilités des produits de l’érable sont infinies », a confié le réputé chef.
Le président du Conseil de l’industrie de l’érable, Eliott Levasseur, ne peut que se réjouir de cet engouement. L’an dernier, 94 % des produits de l’érable exportés au Royaume-Uni provenaient du Québec, soit 4,7 millions de livres.
« Les Britanniques, a-t-il déclaré, reconnaissent l’érable non seulement comme un produit de qualité, mais comme un symbole du patrimoine canadien, porteur de tradition et de culture. »