Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Bonduelle acquiert la marque Del Monte au Canada, ce qui offrira un potentiel d’accroissement des superficies de légumes de transformation au Québec et en Ontario.
Le 20 février, le groupe Bonduelle a fait l’acquisition de la division de fruits et de légumes transformés de Del Monte en effectuant une transaction qui se chiffre à 43 M$.
Chez Del Monte, un tiers des volumes de légumes destinés à la mise en conserve sont fournis par Bonduelle, alors que les deux tiers restants proviennent de manufacturiers américains.
« On espère être capables de rapatrier ces productions-là pour nos usines de transformation québécoises et ontariennes », indique le président-directeur général de Bonduelle Amériques, Daniel Vielfaure.
Ce n’est cependant que le droit d’utilisation de la marque Del Monte au Canada que Bonduelle achète à son propriétaire Conagra, car la transaction ne concerne pas d’usines de transformation ni d’employés.
Croissance
La transaction deviendra définitive en mai 2018, ce qui rendrait le début du rapatriement difficile pour la prochaine saison. « Les plans de productions auront été répartis et [Del Monte] aura déjà donné les contrats aux transformateurs américains », indique M. Vielfaure.
C’est une bonne nouvelle pour les agriculteurs d’ici, souligne le président de la Fédération québécoise des producteurs de fruits et légumes de transformation, Pascal Forest. « Ça va faire en sorte d’augmenter la production au Canada. Peut-être pas tout de suite, mais c’est un “avantage” collatéral », indique ce dernier. Les retombées pour le Québec pourraient se chiffrer sous la barre des 5 %, estime-t-il.
Fruits
En achetant la marque Del Monte au Canada, Bonduelle fait un premier pas vers la mise en conserve des fruits de transformation. D’ailleurs, le chiffre d’affaires de Del Monte s’élève à 60 M$, soit 40 M$ pour ce qui est des fruits et 20 M$ pour les légumes.
« Les fruits, c’est nouveau pour nous. Alors on va travailler en mode achat-vente », explique M. Vielfaure. L’entreprise n’a pas d’usines de transformation de fruits et ne semble pas envisager cette avenue pour le futur.