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Contrairement à ce qui circule sur le Web depuis quelques jours, le gouvernement n’a pas prolongé de 10 ans le contrat de culture des producteurs des îles de Boucherville. Il ne leur accorde qu’un an, le temps de poursuivre les négociations.
Notons que le renouvellement des baux signés avec ces agriculteurs en 2008 arrive à échéance cette année. En 2013, le gouvernement du Québec a estimé que l’exploitation agricole ne convenait plus à la vocation du parc national, préférant reboiser le secteur avec un budget de 4,3 M$.
L’attaché politique du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, Luc Blanchette, est catégorique. Celui-ci n’a jamais parlé de renouveler pour 10 ans.
La sous-ministre Julie Grignon a personnellement contacté le producteur de maïs, de grains et de soya Paul Van Velzen pour lui confirmer la nouvelle.
« Par contre, il y a un renouvellement d’un an qui a été signé pour regarder ce qui peut être fait sur les îles de Boucherville, indique l’attachée politique Gabrielle Fallu. Des négociations qui pourraient entraîner un renouvellement à long terme, mais c’est encore très hypothétique. »
Négociations
Le gouvernement se dit ouvert à trouver des solutions gagnant-gagnant pour les deux parties.
« Nous aussi, on a nos conditions, dit M. Van Velzen, des îles de Boucherville, qui demande un aménagement adéquat du territoire, pour l’amener un peu plus vert, mais pas bio. »
« Cet aménagement veut aussi que l’on revienne avec la primeur de maïs sucré dans les îles », ajoute-t-il. Rappelons que le microclimat des îles de Boucherville permet d’atteindre des degrés-jours plus rapides que sur les terres et que l’eau environnante protège les cultures contre les gels tardifs.