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Le Québec se classe premier au Canada en sécurité alimentaire, car c’est l’une des deux provinces, avec la Saskatchewan, où les aliments sont les moins chers. Le niveau d’insécurité alimentaire de la population est donc faible.
Cette donnée provient du Bilan comparatif de l’alimentation au Canada 2016, établi par le Conference Board. Au total, 63 indicateurs ont été comparés par cet institut de recherche dans cinq grandes catégories importantes pour la stratégie alimentaire du pays.
Même si le Québec obtient la note A pour la sécurité alimentaire, il se classe cependant dans la moyenne des autres provinces pour l’ensemble des autres critères à l’étude comme la prospérité industrielle (note C), la saine alimentation (note A), la salubrité alimentaire (note C) et la durabilité environnementale (note B).
C’est la Saskatchewan qui sort globalement gagnante de ce comparatif avec quatre A et un B. L’Ontario fait moins bien et n’obtient aucun A.
Bulletin du Québec
Selon le Conference Board, le peu de prospérité relative de l’industrie du Québec (C) s’expliquerait par des résultats faibles pour ce qui est de la superficie agricole et de la taille des exploitations. La province se rattrape en partie du côté du stock de capital net en agriculture, du rendement des actifs, des revenus agricoles et de la valeur ajoutée à la ferme. Le bilan du Conference Board donne toutefois une mauvaise note au Québec pour avoir obtenu les plus faibles résultats au pays en ce qui concerne les paiements de programmes du gouvernement pour les animaux.
La saine alimentation est bien cotée au Québec (A), considérant un taux plus bas d’obésité chez les jeunes et les adultes et un bon apport en micronutriments. Cependant, la province est la plus mal classée en ce qui concerne la consommation par les femmes de gras saturés et de sucres ajoutés.
La salubrité alimentaire (C) fait moins bonne figure, notamment en raison de la plus forte incidence de maladies liées à la bactérie campylobacter et la deuxième incidence de listériose. Le Québec est également mal noté pour son nombre de porcs et de bovins écartés de la chaîne de consommation; il se classe néanmoins troisième pour son faible taux de salmonellose et d’infections à E. coli.
Le Québec termine troisième pour la durabilité environnementale (B). Une des seules ombres à ce tableau est l’émission élevée d’ammoniac dans plusieurs fermes.