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Le nombre de fermes en ville se multiplie et les agriculteurs font preuve de plus en plus d’ingéniosité lorsque vient le temps de développer leur entreprise. Voici justement sept différents modèles de fermes en ville.
1) Légumes en sol sur le toit d’un IGA
Depuis juillet, les propriétaires d’IGA Extra Famille Duchemin cultivent des légumes biologiques sur leur toit de 25 000 pi2 à Montréal. Difficile de faire pousser des légumes dans un terreau de 150 mm seulement; un plan de fertilisation adapté par un agronome a été nécessaire pour réussir cet exploit. La production est vendue dans le magasin et au Marché Atwater.
2) Serres commerciales sur les toits de Montréal
Avec l’ouverture de sa 3e serre hydroponique commerciale sur les toits de Montréal en 2017, l’entreprise produit plus de 70 variétés de légumes sur 138 000 pi2. Les employés récoltent de jour comme de nuit pour livrer plus de 10 000 paniers par semaine aux Montréalais. En 2016, l’entreprise a annoncé un flux de trésorerie positif, prouvant qu’il est possible pour une grande ferme d’être viable en ville. Lufa continuera d’investir au Québec et envisage de s’implanter aux États-Unis.
3) Une ferme intensive verticale à Laval
Dans quelques semaines, l’entreprise La Boîte maraîchère « sortira » la première production de légumes-feuilles et de fines herbes de ses conteneurs. Le complexe de 10 conteneurs permet de produire annuellement l’équivalent de 10 acres de cultures sur une superficie de 5 000 pi2. La ferme de Laval espère faire concurrence à la Californie et au Mexique sur les étals du Québec.
4) Ruches clé en main
Non seulement l’entreprise Alvéole vend-elle son propre miel provenant de ruches installées à Montréal, elle offre aussi un service fort novateur : la location et l’installation clé en main de ruches. Alvéole s’occupe de tout, de l’extraction du miel à la mise en pot! Une famille ou un commerce peut ainsi espérer récolter 10 kg de miel.
5) Jardinage et réinsertion sociale
Les organismes Pousses urbaines et Quartier nourricier proposent, grâce à l’agriculture, de donner une seconde chance aux jeunes Montréalais en difficulté. Pousses urbaines transforme un terrain gazonné ou asphalté en un jardin nourricier, tandis que Quartier nourricier produit une dizaine de variétés de micropousses et de fines herbes dans sa serre située aux environs du pont Jacques-Cartier. Citoyens et restaurateurs ont ainsi accès à des aliments produits localement, sans pesticides ni fertilisants chimiques.
6) Tests urbains
Le Laboratoire d’agriculture urbaine vient de terminer sa première année d’essai de culture de fraises, de vignes et de haricots sur le toit du Palais des congrès de Montréal. L’espace y est limité et vaut cher; chaque centimètre carré est maximisé. Le Laboratoire entend tripler sa superficie de production d’ici cinq ans. Il veut devenir un incubateur d’entreprises agricoles urbaines et entend aider d’autres villes à développer ce type de fermes.
7) Poules et moutons
Des citoyens de plusieurs municipalités récoltent les œufs de leurs propres poules. Un projet animal plus inusité existe cependant : celui de l’arrondissement Rosemont–La Petite Patrie, à Montréal, qui mise sur huit moutons pour couper l’herbe d’un parc. Ces derniers tondent la pelouse de façon écologique, tout en familiarisant les citoyens à la présence animale en ville. Ils ont même changé de parc au cours de l’été, se payant ainsi une balade sur les trottoirs de la ville.
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