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Chose certaine, l’obstacle qu’invoquait le ministre fédéral de l’Agriculture, Gerry Ritz, pour ne pas doter le Canada d’une norme nationale sur le yogourt, est maintenant levé.
La Cour suprême du Canada a en effet confirmé le bien-fondé des normes de composition des fromages, adoptées par les conservateurs, et en vigueur depuis le 14 décembre 2008, en refusant d’entendre la demande d’appel de Saputo et de Kraft Canada.
Droit de produire en hausse
Les producteurs de lait du Québec ont connu une année fructueuse en 2011. Leur droit de produire a augmenté de 4 % grâce à une progression des ventes de lait destiné à la transformation et même à la consommation. Ils ont eu droit à 16 journées additionnelles de production, le double de la normale, pour combler les besoins du marché.
Certaines fermes n’ont toutefois pas pu croître au rythme souhaité, vu la rareté de quota qui prévaut au Québec et ailleurs au Canada. Les producteurs ont versé 25 000 $ pour acquérir du quota, soit le prix plafond, nettement inférieur au prix qui prévaut dans l’Ouest canadien. Aussi, quelque 100 fermes ont quitté la production, trois fois moins que certaines années antérieures.
Transformation profitable
Les deux principaux transformateurs laitiers au Québec continuent de faire de bonnes affaires. Agropur a annoncé un bénéfice de 151 M$ pour son exercice financier se terminant le 30 octobre 2010, tandis que Saputo, dont la famille a été consacrée première fortune au
Québec en 2011, a affiché un profit de 451 M$ pour l’exercice terminé le 31 mars 2011. Des résultats qui seront sans doute dépassés en 2011-2012.
Les fromages fins québécois ont de nouveau fait la preuve de leur calibre international en remportant plusieurs prix lors du 28e congrès de l’American Cheese Society, tenu pour la première fois en dehors des États-Unis, à Montréal.
La farce de l’année : l’amende de 500 $ payée par Unilever pour avoir enfreint la loi en utilisant l’expression « goût de beurre » pour faire la promotion de sa margarine Becel Or. La cause est en Cour d’appel. L’aspect positif de cette affaire : les ventes de margarine continuent de baisser au pays.