Agrotourisme 13 septembre 2024

Portes ouvertes : trois fermes à moto malgré le froid

Chaque année, le producteur laitier Marco Cloutier sillonne le Québec à moto pour visiter les fermes qui ouvrent leurs portes lors de la journée orchestrée par l’Union des producteurs agricoles (UPA). La température glaciale du 8 septembre ne l’a pas fait déroger à sa tradition. 

Malgré la pluie et une température avoisinant les 11 °C, ce « maniaque de la moto » a visité trois fermes avec son ami André Turmel, également producteur laitier. Munis de bottes d’hiver, de gants, de combines, d’une cagoule et de trois épaisseurs sous le manteau, les producteurs ont quitté Sainte-Marie, dans Chaudière-Appalaches, vers 9 h, pour se diriger au vignoble Le 10-Vin, à Saint-Apollinaire. « Ce n’est pas si loin que ça, mais avec la température, c’était en masse loin », dit celui qui a remonté la vitre de sa moto pour se tenir au chaud. Si la température avait été plus clémente, il aurait visité des fermes dans la région montréalaise cette journée-là. Les années précédentes, les visites de fermes l’ont déjà mené jusqu’à Farnham, en Estrie. 

Deuxième arrêt : la ferme laitière Parisbel, à Parisville, dans le Centre-du-Québec. Marco Cloutier s’y était déjà rendu, il y a quelques années, alors que les propriétaires venaient d’inaugurer une étable neuve.

J’aime voir comment les producteurs soignent et nourrissent les vaches, comment c’est organisé dans l’étable, le confort des vaches sur matelas, sable ou ripe. Quand j’organise de quoi, j’aime que le monde vienne. Quand le monde organise de quoi, j’essaie d’y aller moi aussi.

Marco Cloutier

L’avantage de faire le parcours à moto? Se stationner facilement en entrant dans les cours de ferme, mais aussi pouvoir se faufiler jusqu’à l’étable au lieu de laisser la moto dans le stationnement.

Les deux motocyclistes ont terminé leur périple de plus de 200 km à la ferme maraîchère Champ Gauche, à Saint-Jacques-de-Leeds, dans Chaudière-Appalaches. « Moi, j’aime ça rencontrer le monde. Partout où on est allés, on a parlé avec du monde qu’on connaissait ou pas. C’est ça qui est le fun. Quand on travaille dans nos fermes, on ne voit pas grand monde et j’ai vu des amis que je n’avais pas vus depuis un bout », mentionne celui qui a parcouru seul l’Abitibi à moto cet été, soit plus de 2 700 km.