Agrotourisme 14 juin 2024

Nouveau parcours d’interprétation sur l’élevage du canard

SAINT-HILARION – Fondée en 2021, la Ferme Ambrosia de Saint-Hilarion, dans Charlevoix, inaugure un parcours d’interprétation sur l’élevage du canard de Barbarie. L’objectif des deux propriétaires est d’améliorer l’expérience agrotouristique de ses clients.

L’un des sept panneaux du nouveau parcours d’interprétation de la ferme.

« Le but est de donner de l’information sur l’élevage du canard, mais aussi d’offrir autre chose que l’accès à la boutique quand on reçoit les gens chez nous. En suivant le parcours, ils se trouvent à découvrir les environs, les différents points d’intérêt de la ferme et le pâturage où se trouvent les animaux », explique Alexis Tanguay, copropriétaire avec Aleck Vitam.

Entourée de champs de foin verdoyants, et surplombée par le majestueux mont des Éboulements, la Ferme Ambrosia est aussi un gîte, qui accueille les touristes du mois de février au mois d’octobre.

« Ce qu’on espère attirer, c’est une clientèle qui cherche vraiment à vivre une expérience de séjour à la ferme. Éventuellement, on aimerait offrir des forfaits incluant des ateliers de cuisine ou d’autres activités en lien avec la production », dit Alexis, qui transforme lui-même en rillettes, en pâtés de foie et en terrines la viande des 500 canards élevés chaque année à la ferme.

Le parcours d’interprétation guidant le randonneur aux quatre coins du domaine livre une foule de renseignements sur l’élevage du canard de Barbarie, principalement élevé pour sa chair, mais aussi sur l’histoire de la région et des lieux, et sur les animaux et les espèces végétales qu’on y trouve.

Les jeunes canards auront bientôt quatre semaines et seront prêts à sortir au pâturage.

Le vent a tourné

Les deux partenaires, originaires de la région de Montréal, caressaient le rêve de se lancer dans la culture maraîchère. Cela les a menés au cégep de Victoriaville pour étudier en production maraîchère biologique et en arboriculture, mais la pandémie est arrivée et le vent a tourné.

Notre projet était de trouver une terre quelque part entre Montréal et Québec, mais vu les prix, c’était impossible. On est bien contents d’avoir trouvé ici, dans Charlevoix, mais on s’est vite rendu compte qu’il n’y avait pas de place pour d’autres maraîchers, alors notre projet s’est transformé.

Aleck Vitam

Les deux comparses ont choisi l’élevage du canard de Barbarie, qu’ils élèvent en plein air, sur pâturage en rotation, dès sa quatrième semaine. « C’est un animal docile et propre. Il mange toutes les mouches et toutes les mauvaises herbes. C’est un avantage! » énumèrent-ils en riant.