Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Le Conseil québécois de la transformation alimentaire (CTAQ) s’engage à mettre sur pied, dans la prochaine année, un regroupement à l’intention des femmes du secteur de la transformation alimentaire. « Nous avons constaté au fil du temps que certaines entrepreneures bénéficieraient d’un réseau de femmes en agroalimentaire et on avait des demandes en ce sens », explique Sylvie Cloutier, présidente-directrice générale du CTAQ.
Cette dernière spécifie que les femmes en agroalimentaire sont de plus en plus présentes, soit parce qu’elles prennent la relève d’une entreprise familiale ou parce qu’elles se lancent en affaires, comme les sœurs Jalbert dans l’entreprise Krispy Kernels, Geneviève Gagnon avec La Fourmi Bionique ou Nicole Lelièvre avec Les Eaux Saint-Justin, donne-t-elle en exemple.
Or, ces femmes doivent encore faire face à certains défis, selon Mme Cloutier. « Je dirais que c’est beaucoup au niveau de l’affirmation de soi, pas parce qu’elles ne sont pas compétentes, mais parce qu’elles ont besoin d’un coup de main de plus pour aller plus loin dans le milieu des affaires, parce que c’est encore très dominé par les hommes du côté de leadership, surtout, ou dans la composition de certains CA. Ce comité pourrait les aider à faire le saut vers des postes stratégiques », estime Mme Cloutier.
Les objectifs du regroupement sont donc, entre autres, de promouvoir l’entrepreneuriat au féminin dans ce secteur d’activités, de favoriser les initiatives de collaboration entre femmes entrepreneures pour la création d’occasions d’affaires, d’analyser les obstacles spécifiques que rencontrent les femmes dans cette industrie, comme le plafond de verre ou les inégalités salariales, ou encore de favoriser des politiques d’embauche et de promotion équitables. « Les femmes ont déjà accès à plusieurs de ces services, comme du mentorat, mais le comité permettra de réajuster ou cibler certains de ces services à la réalité des femmes entrepreneures dans ce domaine », mentionne-t-elle.