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Ce dimanche, plus d’une centaine de fermes de partout au Québec ouvriront leurs portes à la population. La Terre a rencontré quelques producteurs qui accueilleront des milliers de visiteurs afin de partager avec eux leur passion et de leur faire découvrir l’agriculture.
Ferme Benchris, Sainte-Angèle-de-Monnoir
Bernard Petit, producteur de lait de chèvre à la Ferme Benchris, ouvrira les portes de son exploitation pour la troisième fois le 11 septembre prochain. La Journée portes ouvertes revêt une grande importance pour lui. « J’y participe pour faire connaître l’agriculture. » Car la cause agricole lui tient à cœur.
En accueillant des gens de tous les milieux à la ferme, il estime que c’est l’occasion de leur faire découvrir l’élevage de chèvres laitières et d’échanger sur l’agriculture. Ainsi, les visiteurs pourront circuler dans le bâtiment d’élevage pour voir les quelque 320 chèvres, le salon de traite et les parcs extérieurs.
« Les visiteurs seront libres de circuler et de poser des questions. Il y aura également des panneaux explicatifs sur la chèvre, notamment sur les différentes races, mais aussi sur le travail d’agriculteur et plus particulièrement sur l’horaire d’une journée typique dans notre entreprise », explique l’éleveur. M.G.
Ferme des filles Morin, Saint-Liguori
La Ferme des filles Morin participera pour une troisième année consécutive à la Journée portes ouvertes. Les Morin exploitent une entreprise d’élevage vaches-veaux sans antibiotiques ni hormones ni vaccins, et aussi la Boucherie Morin et Fils. « C’est l’événement de l’année auquel on participe. On le fait par fierté d’être agriculteurs », déclare Richer Morin.
Lors de l’achat de la ferme en 2008, le producteur a choisi le nom de l’entreprise en hommage à ses cinq filles. Quand il a ouvert la boucherie en 2013, il a fait de même en l’honneur de son fils. Richer Morin se prépare à accueillir quelques milliers de visiteurs. « C’est notre party de l’année. En plus de la visite de la ferme et des animaux, il y aura des jeux gonflables et des spécialistes comme un vétérinaire pour répondre aux questions », précise Richer Morin. Les visiteurs pourront aussi acheter des hamburgers et des hot dog cuisinés avec des produits transformés à la boucherie. M.G.
Miel en mer, Îles-de-la-Madeleine
Miel en mer accueillera les visiteurs avec de l’ambiance et de l’animation lors de la Journée portes ouvertes le 11 septembre prochain, en plus de leur faire profiter de la vue du chemin des Échoueries, de leur faire goûter aux produits et de leur montrer les abeilles en action. Une expérience des sens…
C’est en 1995 que Jules Arseneau, formé en aménagement de la faune et curieux d’apiculture, a décidé de réaliser un rêve. Dans un vallon que l’on appelle l’Irlande des Îles-de-la-Madeleine allaient cohabiter l’homme et l’abeille.
Avec le temps, l’entrepreneur est passé de 10 colonies, provenant de Sainte-Eulalie dans la région du Centre-du-Québec, à 200. « De petites quantités, mais de grande qualité », lance l’apiculteur avec un large sourire. Si une ruche lui fabrique 40 kg de miel en moyenne, la production est influencée par les facteurs climatiques : environ 10 à 15 % de la population est perdue en hiver, de mort naturelle. Des ruches avec vue sur la mer sont situées à Pointe-Basse, au Havre-aux-Maisons, et d’autres sur l’île centrale, à Bassin et au Havre-Aubert. A.A.
Au Pied Levé, Magog
En Estrie, les visiteurs pourront s’arrêter à trois fermes dans la région de Magog, soit Au Pied Levé et au Verger familial CR du chemin de Fitch Bay et à la Ferme Magolait du chemin d’Ayer’s Cliff.
Au Pied Levé, ils pourront notamment trouver des animaux élevés exclusivement à l’extérieur : vaches, chèvres, cochons et différentes volailles.
« C’est beaucoup de travail, mais c’est une vitrine exceptionnelle pour notre entreprise », reconnaît Marie-Thérèse Bonnichon, copropriétaire avec son conjoint, Denis Carrier. Le couple de citadins s’est lancé en agriculture en 2008 sans trop mesurer l’ampleur de la tâche. Il est aujourd’hui particulièrement fier de ses réalisations. Il ouvre les portes de sa ferme pour la deuxième année consécutive.
« L’agriculture, ajoute-t-elle, ce n’est pas juste une vocation et des bottes de paille. J’ai envie de montrer que c’est aussi une entreprise. » P.-Y.B.