Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Johanne Lavallée et Paul Jodoin n’avaient jamais pensé sérieusement prendre leur retraite à la campagne, encore moins y aménager un vignoble. À la faveur de l’une de leurs randonnées préférées sur la route 348, ils sont tombés sur une pancarte de maison à vendre à Saint-Gabriel-de-Brandon. Le hasard fait si bien les choses parfois.
« On ne prenait même pas une goutte », s’amusent aujourd’hui les joyeux vignerons, simplement heureux de partir à l’aventure à cette époque, sans autre raison que de s’offrir du bon temps tout en admirant les paysages.
Considéré de taille moyenne, le vignoble compte aujourd’hui 29 000 vignes, les derniers plants ayant été mis en terre en 2010. Après une production de 11 000 bouteilles à l’automne 2011, les vignerons pensent atteindre les 20 000 bouteilles d’ici à deux ans, juste ce qu’il faut pour conserver un aspect artisanal tout en assurant la rentabilité de l’entreprise. Notons que le vin est certifié biologique, un élément de difficulté additionnel pour des néophytes. Pourtant, fort de cette certification, Paul se sent davantage l’âme d’un écologiste.
Les visiteurs sont reçus du mercredi au dimanche pour des dégustations gratuites, les propriétaires désirant revoir leurs clients très souvent. Que dire de leur sangria! À savourer sur place avec une assiette de produits régionaux.
Les vignerons offrent des visites guidées du 1er mai au 31 décembre, comprenant les champs, le chai, la salle des cuves, un champ de lavande et un musée de tracteurs. Né sur une ferme de Marieville, Paul Jodoin a toujours côtoyé la machinerie agricole, mais c’est « par hasard » qu’il a acheté le premier de sa centaine de tracteurs antiques, une attraction fort prisée par les visiteurs, dit-il.
Les deux vignerons ont également assemblé une mosaïque sur le plancher du chai, représentant le saint Gabriel que le couple a déniché dans Internet sur un vitrail d’une église française. Ils ont mis un mois de travail pour assembler les céramiques. Infatigables, je vous dis!
Un reportage complet à lire dans le prochain numéro de Vivre à la campagne, en kiosque le jeudi 6 septembre prochain.