Actualités 24 septembre 2014

Déneigement en campagne : oublions la pelle!

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La neige ne laisse personne indifférent. Certains l’aiment, d’autres la détestent! Sauf qu’en pleine campagne ou au fond des bois, les services d’un déneigeur ne sont pas toujours disponibles. Manifestement, il vaut mieux se débrouiller…

À la campagne ou en zone éloignée, le déneigement diffère passablement comparativement à la ville. Les accumulations, souvent bien supérieures, peuvent faire sourciller. Et que dire des rafales qui ont tôt fait de recouvrir un chemin pourtant fraîchement dégagé? Conseil d’un professionnel : ne pas lésiner sur la dépense et bien s’équiper.

Souffleuse : la 7e merveille
Lors d’hivers particulièrement hostiles, la souffleuse à neige devient rapidement le meilleur ami de l’homme! Et de façon générale, elle se révèle aussi l’équipement idéal. Peu importe l’accumulation de neige, elle dégage l’entrée et les chemins sans tracas. Qui plus est, la souffleuse produit une surface propre, bien souvent en un seul passage. La neige étant projetée à bonne distance, il ne se forme également pas de remparts, source d’accumulations supplémentaires sous l’action du vent.

Qualité première de la souffleuse à neige, elle est facile à employer. Une personne peu habile au volant d’un tracteur s’en tirera sans problème. Bien entendu, elle possède aussi ses petits défauts, et lors de faibles accumulations, les autres types d’équipement demeurent plus rapides. De plus, des objets enfouis dans la neige peuvent causer des bris majeurs au mécanisme.

En fin de compte, la paix d’esprit que procure la souffleuse à neige lors de précipitations importantes vaut son pesant d’or. D’ailleurs, si votre budget vous le permet, optez pour une souffleuse installée à l’avant du tracteur ou encore pour une souffleuse arrière avec alimentation réversible, pour éviter les torticolis.

Godet du tracteur : correct, mais frustrant!
À première vue, on s’imagine que le godet est l’outil de déneigement parfait. Mais surprise! En avançant, il se remplit rapidement de neige qui déborde de chaque côté. Un peu frustrant de repasser cueillir l’excédent qui, une fois le godet plein, entraîne à nouveau d’autres débordements. La durée du déneigement peut donc s’étirer considérablement selon la quantité tombée et la longueur de l’aire de travail. L’opérateur doit également bien savoir le manier : un angle trop agressif ramassera la neige, mais aussi le gravier du chemin! Au final, une personne possédant déjà un tracteur avec un godet appréciera cette solution – la moins dispendieuse – assez efficace pour de petites superficies. Mais pour le reste…

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Lame avant et arrière : oui, sauf que… De son côté, la lame avant orientable constitue un équipement assez populaire pour les petits tracteurs. Pour réaliser un travail rapide et efficace, le conducteur peut l’ajuster en angle, dirigeant le débordement sur un seul côté. Installée à l’arrière, une lame niveleuse orientable offre des performances correctes, quoiqu’elle ne permet pas de pousser la neige en monticule tout en exigeant une plus grande traction. Ces deux équipements excellent sur les chemins larges et les grandes surfaces. Malheureusement, les manœuvres deviennent difficiles sur de petits terrains ou dans les recoins. À noter aussi que les lames ne sont pas à toute épreuve. Elles vont se buter à la neige collante, gorgée d’eau. Les roues du tracteur font alors du survirage, rendant ainsi difficile le maintien d’une trajectoire droite. Plus le tracteur est léger, plus ce phénomène s’accentue. En outre, si les chutes de neige abondantes se répètent, le nouveau rempart créé par la lame s’adosse sur les précédents, diminuant chaque fois la largeur du chemin ou de l’entrée… 

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Le VTT : frileux s’abstenir
Le déneigement avec un VTT, c’est un peu aimer la misère! En dépit du fait qu’ils soient de plus en plus puissants, ces véhicules n’ont ni le poids ni la traction d’un tracteur. Par conséquent, lors d’accumulations importantes, ou en situation de neige collante, un VTT muni d’une lame avant va peiner à avancer efficacement par manque de traction. Étroit, il nécessite également plusieurs allers-retours qui, en pleine tempête, feront réfléchir les plus frileux…

Cependant, le VTT a un atout : sa vitesse. Un long chemin recouvert d’une faible couche de neige se dégage très rapidement. Tout en procurant une certaine adrénaline! En somme, l’utilisateur régulier d’un VTT aurait avantage à l’équiper de chenilles pour le déneigement, palliant en grande partie le manque de traction, ou encore d’une souffleuse, laquelle devra toutefois être alimentée par un deuxième moteur.

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Vive les combos!
Au-delà du type d’appareil, la largeur des équipements influence grandement la capacité de déneigement. Par exemple, nous n’avons pas ici mentionné la souffleuse à neige poussée à la main. Son étroitesse exigerait, quoi, peut-être plus de deux heures de labeur pour déblayer l’entrée d’une fermette? Au contraire, un équipement plus lourd permet d’accomplir l’ouvrage en 20 minutes.

La machine de guerre parfaite pour s’amuser avec l’hiver est sans contredit un tracteur garni d’un combo : lame orientable à l’avant et souffleuse à l’arrière. Toutefois, une seule machine, soit une souffleuse installée à l’avant, s’avère généralement le choix par excellence. Ces appareils représentent pour certains nouveaux campagnards les plus beaux jouets qu’ils n’ont jamais eus! « Adieu les matinées de ski, je préfère déneiger ma cour! » Bien équipé, peut-être jubilerez-vous à la vue du premier flocon…

 


 

Le génie québécois à l’assaut de l’hiver
Plusieurs produits de déneigement employés à travers le monde sont conçus au Québec. Voilà qui ne surprend personne! Or, un nouveau type de souffleuse à neige est sorti des ateliers québécois. Il s’agit d’un modèle à alimentation réversible. Plus concrètement, une souffleuse normale permet de dégager les accumulations importantes, grâce à une zone d’alimentation pouvant engloutir une forte épaisseur de neige. Cette manœuvre s’effectue en reculant.

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Toutefois, lors de faibles chutes de neige, plutôt que d’obliger le conducteur à se tourner la tête vers l’arrière afin de reculer, un système d’inverseur, actionné de la cabine, permet d’acheminer la neige par une ouverture située à l’avant de la souffleuse. Le conducteur peut donc souffler la neige en avançant. L’ouverture à l’avant n’étant pas très haute, la machine ne peut affronter des conditions de neige épaisse. Au moins deux entreprises offrent ce genre de produit : Machineries Pronovost inc. et La Compagnie Normand ltée.

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