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Elles appartiennent à 4000 propriétaires.
Près de la moitié des terres agricoles de Laval n’appartient plus aux agriculteurs et aux horticulteurs mais à 4000 propriétaires dont des promoteurs, des développeurs, des compagnies à numéro, de simples citoyens et la Ville de Laval. Tel est le constat accablant d’une étude menée par le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval et dévoilé aujourd’hui en conférence de presse.
« La zone agricole de Laval est comme un gros fromage suisse, plein de trous. Pour cette raison, le gouvernement du Québec doit exiger de la CMM (Communauté métropolitaine de Montréal) qu’elle intègre un gel de la zone agricole pour les 20 prochaines années dans son plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD). C’est essentiel pour diminuer la pression spéculative et garantir la pérennité du grenier alimentaire de la CMM et du Québec », affirme Guy Garand, directeur général du CRE de Laval. Ce dernier craint que le même scénario spéculatif soit en vigueur dans le reste de la CMM qui compte 82 municipalités.
M. Garand était accompagné des représentants de la Fondation David Suzuki, de la Fédération des producteurs maraîchers du Québec, de Nature Québec, du Conseil régional de l’environnement de Montréal.
Tous exigent un gel de 20 ans sur le développement des terres agricoles pour empêcher l’actuel casino qui consiste à parier sur la valeur de ces terres en vue d’un éventuel dézonage. « Présentement à Laval, il y des projets qui vont permettre de gruger parmi les meilleures terres du Québec. Le PMAD ne respecte pas les renforcements qui étaient demandés. Et ce gel de 20 ans est crucial » a insisté Christian Simard, directeur de Nature Québec. Les organisations présentes souhaitent que Québec entérine le PMAD qu’à cette condition.