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La notion de risque change lorsque la grossesse arrive à terme. Certaines productrices ont alors recours à des trucs de grand-mère pour déclencher l’accouchement.
En mai dernier, la fin de grossesse de Fidjie Martell était difficile. Cette enseignante au primaire, qui est la conjointe d’un producteur ovin de Lanaudière, avait développé de l’eczéma et de l’insomnie. « Je ne m’endurais plus; c’était infernal », dit-elle. À 38 semaines, dilatée à 4 cm, la productrice a décidé d’essayer les vieux trucs de grand-mère. « Je suis allée faire des tours de tracteur [de 30 minutes] avec mon chum dans le champ et j’ai lavé mon plancher », mentionne cette dernière. Deux jours plus tard, la petite Claire faisait une arrivée remarquée dans la famille, après un accouchement rapide à l’hôpital.
L’une des sages-femmes du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie, Geneviève Guilbault, mentionne que la notion de risque n’est plus la même lorsque la grossesse arrive à terme. Si une activité, comme par exemple, de conduire un tracteur ou de boire certaines tisanes, est proscrite durant la grossesse, explique-t-elle, c’est notamment pour éviter que l’accouchement se déclenche avant son terme.
Mme Guilbault précise qu’il n’y a pas de données probantes sur l’efficacité des trucs de grand-mère sur le déclenchement du travail, mais que les effets placébo, eux, sont très bien documentés en médecine. « Si on utilise un remède de grand-mère dans lequel on a une grande confiance et dans lequel on se sent en sécurité, ce remède aura effectivement de bonnes chances d’être efficace si le corps est prêt à déclencher le travail », explique-t-elle.
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