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Un semencier et une usine d’éthanol souhaitent relancer la production de betteraves sucrières au Québec d’ici deux ans.
« On s’intéresse à la betterave à sucre », affirme Jean Roberge, directeur général de l’usine d’éthanol de Greenfield à Varennes. M. Roberge ajoute que la recherche fondamentale est concluante et qu’il surveille de près les premiers essais en champ cette année. Greenfield travaille encore à valider l’intérêt économique de la betterave. L’entreprise envisage notamment de valoriser la pulpe qui reste après la production d’éthanol dans le but de produire plus d’énergie par un procédé de biométhanisation. « On pourrait aller de l’avant vers la fin de 2014 », estime M. Roberge, qui ajoute que des partenariats sont envisagés afin d’implanter une ou des usines régionales de préparation et de pressage des betteraves. Le jus sucré serait ensuite acheminé à Varennes ou une nouvelle plateforme de production biotechnologique serait construite.
D’autres plantes, comme le chanvre, sont également dans la mire de Greenfield. La culture de la betterave dispose toutefois d’un avantage puisque des producteurs d’expérience se souviennent encore de cette culture du temps de l’usine de sucre de Saint-Hilaire qui a fermé ses portes en 1986.
« Ça va très bien. Je suis très satisfait », affirme Urs Studhalter, producteur de lait de Saint-Albert de Warwick, qui a semé cinq acres de betteraves cette année. Les cultures se portent bien et le producteur s’attend à récolter entre 20 et 30 tonnes à l’acre si la tendance se maintient d’ici l’automne. Il compte utiliser ses betteraves dans l’ensilage destiné à ses vaches.