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Le tracteur dans lequel se trouvait l’ouvrier Luis Andres Galindo Galindo, mort écrasé en octobre dernier à Saint-Louis-de-Blandford, était dépourvu d’une ceinture de sécurité et d’une structure de protection qui auraient pu lui sauver la vie.
C’est ce que conclut la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) dans son rapport rendu public le 25 mars. Le jour de l’accident, M. Galindo Galindo s’affairait à des travaux de désherbage dans un bassin de cultures à l’entreprise Les Canneberges Boivin. Après quelques heures de travail, la remorque s’est remplie de mauvaises herbes. Il a donc pris les commandes du tracteur pour se rendre vers le site de déchargement afin d’y déverser le contenu de la remorque. C’est alors qu’en circulant en bordure d’un canal d’inondation, il a perdu le contrôle du véhicule qui a basculé dans le canal. Le travailleur a alors été écrasé sous le pneu arrière droit du tracteur, qui s’est retrouvé complètement à l’envers. Son décès a été constaté à l’hôpital.
À la suite de l’accident, la CNESST a interdit à l’employeur l’utilisation du véhicule. Avant de pouvoir recommencer à s’en servir, il devra munir le tracteur d’une structure de protection en cas de renversement et d’une ceinture de sécurité. À ce jour, l’interdiction d’utiliser le véhicule est toujours en vigueur.