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Deux nouveaux programmes d’aide à la main-d’œuvre en milieu agricole, dont l’un vise la francisation des travailleurs étrangers temporaires (TET), sont désormais accessibles grâce à une subvention de plus de 1,3 M$ accordée par le ministère du Travail.
Au cours de la prochaine année, 80 TET issus des secteurs de l’élevage, de la culture maraîchère et de l’horticulture pourront bénéficier de 40 heures de francisation à la ferme par l’entremise d’un nouveau programme mis en place par le comité AGRIcarrières. Selon le niveau de français du travailleur étranger, l’enseignant adaptera son plan de cours et pourra même prolonger la formation au besoin.
« Bien sûr, nous ne pouvons pas garantir une francisation complète en 40 heures, mais nous pensons pouvoir apporter une aide considérable », indique Marjolaine Huot, coordonnatrice à la formation chez AGRIcarrières, qui précise que le service est gratuit.
Audrey Lavoie, productrice de courges à Saint-Alexis, dans Lanaudière, engage une quinzaine de travailleurs originaires du Guatemala chaque année, dont plusieurs ne parlent pas du tout français. Si elle voit somme toute d’un bon œil le nouveau programme de francisation, elle appréhende des problèmes de logistique, compte tenu des horaires à la ferme qui sont très serrés. À cet effet, Mme Huot spécifie que l’endroit et le moment choisis pour la formation sont modulables en fonction de la volonté et des disponibilités des employeurs et des salariés.
Des stages à la ferme
Outre le programme de francisation, les sommes allouées par le ministère du Travail permettent le déploiement d’un nouveau programme de stages en entreprise baptisé Agri-emploi. Quatre-vingts travailleurs désireux d’améliorer leurs compétences comme ouvriers agricoles seront jumelés à autant de fermes sur une période de 24 semaines. Une bonne partie des salaires sera assumée par AGRIcarrières. « On avait déjà un programme d’apprentissage en milieu de travail [PAMT], mais il ne s’adressait qu’aux productions de volailles, de lait, de porcs, en serre et pour l’opération de machinerie. Le nouveau programme que nous offrons s’adresse aux productions non comprises dans le PAMT », spécifie la directrice générale d’AGRIcarrières, Geneviève Lemonde.
Les agriculteurs souhaitant s’inscrire à l’un de ces deux programmes sont invités à communiquer avec leur centre local d’emploi agricole.