Pour la sixième année consécutive, la Fédération des producteurs de pommes de terre du Québec (FPPTQ) et l’Association des emballeurs de pommes de terre du Québec mènent une campagne de promotion pour mettre le populaire tubercule à l’honneur en novembre.

L’offensive se fera sur plusieurs fronts. Une campagne publicitaire vantera les vertus de la pomme de terre sur les ondes, alors que les grandes chaînes alimentaires emboîteront le pas par la diffusion de capsules informatives en magasins et dans leurs circulaires. De plus, deux nouveaux produits seront lancés sur le marché.

« Comme partout ailleurs en Amérique du Nord, la consommation de la pomme de terre fraîche est en recul au Québec. Pour stimuler la demande, il faut se rapprocher du consommateur. Finie l’époque où l’on écoulait des poches de patates de 50 lb. De nos jours, les gens veulent des quantités plus modestes et aussi un produit innovant », résume en entrevue Clément Lalancette, directeur général de la FPPTQ.

Ainsi, la marque Chef Parmentier, développée par la filière québécoise de la pomme de terre, qui avait entrepris la commercialisation de patates grelots l’an dernier, ajoute un emballage de 5 lb de tubercules permettant la composition de la « purée parfaite. » Cette nouveauté sera disponible sur les tablettes des supermarchés Metro début décembre.

Quant à l’emballage de pommes de terre québécoises Roselys, comportant 3 lb de tubercules à pelure rose et à chair blanche, il sera vendu en exclusivité chez IGA. Le lancement est combiné à une collecte de fonds pour la Fondation du cancer du sein, puisque jusqu’à l’automne prochain, 25 ȼ sur chaque vente seront remis à l’organisme.

« Il nous faut reprendre notre place sur les marchés de niche, affirme M. Lalancette. Sinon, nous céderons la place aux produits venant des États-Unis ou des autres provinces canadiennes. »

La FPPTQ regroupe quelque 300 producteurs qui cultivent 19 500 hectares. La consommation annuelle moyenne de pommes de terre au Québec, comprenant aussi bien les produits frais que les produits transformés, atteint 70 kg par personne.