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Le Kamouraska veut devenir un pôle important du mycotourisme au Québec.
De juillet à octobre, les touristes et les résidents de la région pourront visiter les sentiers d’interprétation et pratiquer l’autocueillette à la Pourvoirie des Trois Lacs, de Saint-Bruno-de-Kamouraska. Jusqu’à la fin de septembre, un guide accompagnera les visiteurs qui le désirent pour une cueillette en forêt.
Peu connue au Québec, l’activité de mycotourisme s’est révélée fort lucrative en Europe. Responsable de la coordination du projet chez Biopterre, Pascale Malenfant raconte qu’en Espagne, « dans une région équivalente en taille au Kamouraska, le mycotourisme représente des retombées de 60 millions d’euros annuellement et est devenu l’un des moteurs de l’économie rurale ».
Les activités proposées à la Pourvoirie des Trois Lacs permettront aux gens de s’initier à la cueillette et de combattre la crainte qui existe autour du champignon. Bien que l’on dénombre quelque 3 000 espèces au Québec, la pourvoirie a choisi d’en mettre une dizaine en valeur. Un guide des champignons comestibles du Kamouraska a d’ailleurs été produit.
Une plateforme de recherche scientifique s’articulera également autour de 21 espèces de champignons du Kamouraska. Son objectif : « Mieux connaître la biologie de cette ressource et en faire une exploitation durable. »