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Le mois de février devrait apporter de vraies températures froides, prévoit André Monette, chef du service de météorologie chez MétéoMédia.
« La première moitié du mois de février sera un peu à l’image de janvier, c’est-à-dire douce, avec des températures légèrement au-dessus des normales. Par contre, dans la deuxième portion du mois, les températures devraient diminuer, avec des pointes de grand froid », indique M. Monette. Ces journées de froid polaire seront cependant entrecoupées de journées plus douces, précise-t-il. Les régions plus à l’ouest, comme l’Abitibi-Témiscamingue, devraient ainsi expérimenter des températures sous les normales, tandis que la portion est du Québec, comme le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord et la Gaspésie, devraient enregistrer des températures près de leurs normales de saison. « Pour début mars, il n’y a pas de signe de printemps hâtif », précise M. Monette.
Amateurs de neige, réjouissez-vous : le météorologue prédit que les précipitations devraient être plus élevées que la normale en février pour l’ensemble de la province.
Le froid devrait perdurer jusqu’en mars et même occasionner des températures sous -20 ⁰C, mais le météorologue assure qu’il sera supportable. En effet, la durée du jour s’étire et le soleil gagne en hauteur, et donc, en puissance. « La lumière augmente beaucoup en février et en mars. Par exemple, à Montréal, au début de février, le soleil se couche à 16 h 59, contrairement à 17 h 40 à la fin du mois. Ça fait une bonne différence », souligne-t-il.
Un des mois de janvier les plus doux de l’histoire
Les températures ont été nettement au-dessus des normales pour le mois de janvier au Québec. À Montréal, il s’agit du sixième hiver le plus doux depuis 1942. La seule fois où le mercure est descendu sous -20 ⁰C, c’est au mois de… novembre, fait également remarquer M. Monette. Pour l’Abitibi-Témiscamingue, le météorologue affirme qu’il s’agit du troisième hiver le plus doux depuis le début des archives météo cumulées dans cette région. Cette situation l’a quelque peu surpris, puisque son équipe et lui avaient plutôt prévu un hiver froid. « Nos indicateurs suggéraient que le froid descendrait vers l’est du pays, mais il est plutôt descendu vers l’Alaska. C’est là-bas qu’ils ont eu un mois de janvier hyper froid », dépeint-il.