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Metro fermera son centre de distribution de Montréal et déménagera dans un nouvel établissement de 50 M$ qui sera construit à Laval.
Le distributeur a fait cette annonce dans le cadre de son assemblée annuelle du 31 janvier où l’on a aussi annoncé des résultats financiers qui dépassent les attentes des analystes du marché. Le bénéfice net de 103,7 M$ pour le premier trimestre, qui se terminait le 17 décembre 2011, représente une hausse de 8,6 % en un an. Les chiffres d’affaires des nouvelles bannières Adonis et Phoenicia ont contribué à la bonne performance de l’épicier.
L’entreprise prévoit des investissements de 235 M$ en immobilisation dont 50 M$ pour le nouvel entrepôt de fruits et légumes et de produits laitiers de Laval. Il s’agira d’un bâtiment de 240 000 pieds carrés situés près du pont de la 25. L’enveloppe permettra aussi d’ouvrir 7 magasins et d’en rénover 14. Metro investira aussi 20 M$ dans son entrepôt de Toronto.
Une autre décision importante de l’assemblée annuelle a été de diminuer le nombre de droits de vote associés à certaines actions détenues principalement par des marchands propriétaires. Ces derniers obtiennent des avantages financiers en échange. L’entreprise se donne par ailleurs la possibilité de tenir son assemblée annuelle en Ontario dans le futur.
Finalement, Metro se prépare à une concurrence accrue au Québec de la part de Walmart et Target. Un des éléments pour affronter ces deux géants américains sera l’amélioration de l’offre de fruits et de légumes. Le programme de fidélisation Metro et moi, avec un million de membres, servira sans doute aussi dans la stratégie. Rappelons que Target a conclu une entente avec Sobeys pour assurer l’approvisionnement de ses épiceries qui seront situées près d’une vingtaine d’anciens magasins Zellers du Québec.
Métro ou Metro?
L’actionnaire Yves Michaud, fondateur du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), a volé la vedette lors de l’assemblée annuelle. Il a demandé de prendre l’appellation Métro, avec l’accent aigu, afin de se distinguer du mot anglais metro qui est une abréviation de metropolitan. M. Michaud a déposé une plainte à l’Office québécois de la langue française.
Le PDG de Metro, Éric R. La Flèche, a laissé savoir que le nom Metro visait à l’époque à se démarquer du métro de Montréal et qu’il s’agissait d’une marque de commerce au même titre que Rona ou d’autres.
La rémunération de M. La Flèche a également été remise en question par M. Michaud qui a souligné qu’avec 3,2 M$ en 2010-2011, le PDG au moins 64 fois le salaire moyen des employés de l’entreprise.