Actualités 24 septembre 2014

Mon paysage, c’est le plus beau!

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Gagnant du concours
Port-au-Persil

Texte et photo de Laurence Savard-Carré

Port-au-Persil, mon pays si fragile, mais solidement accroché aux flancs de la côte Laurentienne.

Le grand fleuve, son compagnon de toujours, lui fait du charme.
Les saisons y passent comme l’éclair.

Au printemps, les demoiselles bernaches reviennent, accompagnées des oies blanches pour exécuter une danse spectaculaire sur fond de glace bleutée.

Surviennent des grandes volées de nombreux autres volatiles indisciplinés.

En été, lorsque le soleil se fait enjôleur, ce sont les baigneurs qui viennent glisser à la chute.
De joyeux cris en écho fusent de partout se mêlant aux croassements des corneilles, indiquant la saison des vacances estivales revenue.

En automne, couleur et lumière se pavanent et agrémentent nos jours.
Les Européens et les artistes sont très nombreux à s’attarder pour admirer la petite chapelle et ses voisins les bélugas qui nagent entre deux eaux, semblant aimer la fraîcheur de ses flots.

C’est aussi la saison de riches bienfaits. Alors, on cueille les pommes et les prunes à même l’arbre pour en faire tantôt du cidre, tantôt de délicieuses gelées.

L’hiver, tout doucement, mais sûrement, reviendra avec sa blancheur virginale contrastant avec le vert immuable des sapins baumiers. Nous avancerons, raquettes aux pieds sur les sentiers enneigés, heureux d’arriver devant le feu de bois qui crépite. Cidre et gelées d’automne constitueront notre réconfort pendant que nous admirerons la tombée de la nuit sur Port-au-Persil. C’est le temps des murmures…

Port-au-Persil, mon pays si fragile, mais solidement accroché aux flancs de la côte Laurentienne. Le grand fleuve, son compagnon de toujours, lui fait du charme. Les saisons y passent comme l’éclair.