Texte et photo soumis par Marie-Claude Montminy

Entre les douces vagues et l’air cristallin se dresse la construction humaine. Un mariage de beauté qui berce l’être humain. Ce spectacle prend l’affiche presque chaque soir dans mon village durant les quatre saisons. Un spectacle routinier de par sa nature, mais continuellement confronté à la nouveauté des couleurs et des formes.

Entre l’odeur de la terre, de l’agriculture, de la fraîcheur de la savane pas très loin… et le bruit des vagues terminant leur course sur les roches bordant le lac Saint-Jean, c’est à ce moment précis, lorsque le jour cède sa place à la nuit, que l’on se rend compte à quel point Dame Nature est généreuse.

Moment de quiétude par excellence permettant aux locaux de clore une autre journée merveilleuse, c’est aussi un événement qui surprend plus d’un touriste, qui se laisse prendre au jeu et qui contemple, lui aussi, le ballet de couleurs que se renvoient continuellement le ciel et l’eau.

Ne serait-ce que pour nous rappeler de regarder au loin pour contempler l’ensemble de l’œuvre, les 365 couchers de soleil annuels présents dans mon village ne sont, en réalité, qu’une œuvre d’art supplémentaire à tous les paysages que l’on traverse quotidiennement. En effet, un support époustouflant est nécessaire pour permettre à un coucher de soleil d’être sidérant.