À Sainte-Rita, au Bas-Saint-Laurent, les amateurs d’agrotourisme peuvent se replonger dans l’univers des sucres au temps des amérindiens.

« Depuis les sept dernières années, on préparait la mise en marché et on cultivait nos petits fruits. Avant 2013, on ne faisait que de la mise en baril [du sirop]. Notre but consiste à recevoir les gens pour une expérience cabane à sucre comme ça se faisait autrefois », de nous dire Francine Ouellet.

Chez Douceur d’ici, on ne reçoit jamais plus de 30 personnes à la fois. « On prend le temps de faire comprendre et de vivre le temps des sucres à l’année. On transforme aussi nos produits en une gamme de différents produits du terroir distribués dans une soixantaine de points de vente. »

Passionnée d’agriculture depuis son enfance, Mme Ouellet réalise son rêve en 1994 en faisant l’acquisition de l’érablière familiale, vieille de plus de 100 ans. « Nous en sommes à la quatrième génération d’exploitants. Je travaille avec mon mari et mon fils. C’est la relève, un grand bonheur et une grande chance. »

Depuis février, les visiteurs peuvent combiner leur partie de sucre à une activité agrotouristique. Sous le thème « Le temps des sucres à travers le temps », les gens sont invités à effectuer une randonnée en forêt dans un sentier relatant l’histoire du sirop d’érable, de l’époque des Amérindiens à aujourd’hui.

Cette visite guidée permet aux participants de découvrir l’évolution des installations ainsi que les techniques de production et de transformation de la sève en sirop d’érable.

Les Européens sont particulièrement friands de ce type d’activité. « On porte une grande attention aux méthodes de construction de cette époque », mentionne-t-elle.

En hiver et au printemps, les sentiers accessibles en raquettes offrent un cadre enchanteur. L’été, c’est à pied que l’on découvre les richesses du lac des Trois-Pistoles qui borde l’érablière, tandis qu’à l’automne, c’est le spectacle des couleurs. Au cours de la randonnée, c’est Mme Ouellet, petite-fille d’agriculteurs qui a grandi au cœur de la nature, qui explique avec passion l’évolution des cabanes à sucre.