Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Les producteurs auront à choisir entre les deux grains pour leurs prochaines récoltes.
L’importante hausse actuelle du prix maïs pourrait convaincre plus de producteurs que prévu de semer du maïs en 2011, mais la bataille contre le soya est loin d’être gagnée.
Selon un sondage mené récemment aux États-Unis par Farm Futures, le nombre d’acres en maïs devrait augmenter de près de 2 % par rapport à 2010 pour atteindre 89,93 millions d’acres. La firme spécialisée Informa prévoyait de son côté un total de 90,8 millions d’acres en maïs cette année. Toujours selon cette firme spécialisée, il faudrait toutefois 94.5 millions d’acres de maïs aux États-Unis pour vraiment répondre à la demande mondiale. Pour fournir l’appétit du secteur de l’éthanol et de l’exportation, il manque donc quelque 4 millions d’acres de maïs. Cette analyse explique en bonne partie la hausse du prix du maïs qui a commencé en fin d’année dernière.
La hausse des intentions d’ensemencement en maïs est cependant fragile puisque le coût des intrants et un printemps capricieux pourraient rapidement faire redescendre la superficie en maïs qui sera réellement semé en 2011. Il est en effet possible de semer du soya plus tard au printemps et à moindre coût. Les producteurs vont toutefois garder un œil sur le prix du maïs qui avait augmenté jusqu’à 7,99 $ US le boisseau en 2008 et se situe autour de 6,05 $ US en date du 5 janvier, mais des variations rapides ne cessent d’intervenir.
Autres superficies en jeu
Le même sondage, mené en décembre dernier, prévoit une légère baisse de près de 300 000 acres de la superficie prévue en soya. Il faut dire que les semis de blé d’automne étaient en hausse avec 42,37 millions d’acres, soit 600 000 de plus que dans la précédente enquête.
Une partie des acres supplémentaires jugés nécessaires par le marché pourraient venir des superficies qui font partie d’un programme de conservation (CRP). Plus de trois millions d’acres font partie de cette catégorie. Il serait toutefois impensable de rogner de façon importante dans les superficies consacrées à cette mesure environnementale.
Des chiffres plus complets sur les intentions d’ensemencement des producteurs américains seront publiés par le USDA le 31 mars. Ce rapport annuel influence régulièrement les choix de dernière minute des agriculteurs canadiens.