Actualités 24 septembre 2014

Les prix des grains québécois seront diffusés

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La Régie des marchés agricoles approuve le règlement qui servira de base à un nouveau système de recueil et de transmission du prix de tous les grains au Québec.

Il s’agit d’une étape majeure dans un projet de longue date initié par la Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec (FPCCQ). Cette dernière avait tenté l’année dernière d’obliger les acheteurs de grains (maïs, orge, avoine, soya IP, blé fourrager, etc.) à transmettre les données sur leurs différents contrats de vente afin de publier ensuite les prix moyens pour chacune des grandes cultures du Québec.

La Régie avait refusé cette version, jugeant que la loi sur la mise en marché des produits agricoles ne s’appliquait pas. La première version du projet était en effet plutôt perçue comme un service et non comme une mise en marché complète. La FPCCQ a donc modifié son projet pour faire en sorte que ce soit plutôt les producteurs qui soient tenus de transmettre à la Fédération les contrats de vente de grains, au plus tard le jour ouvrable suivant, avant 17 h. Après avoir reçu l’appui majoritaire des producteurs en assemblée extraordinaire, le Règlement sur la transmission des renseignements des producteurs de cultures commerciales a été approuvé par la Régie, le 11 janvier, et entrera en vigueur le 26 juillet 2011. À moins d’une demande d’injonction ou d’appel de la décision de la Régie, le règlement devrait donc être en application pour la prochaine récolte.

Les prix qui seront diffusés seront des moyennes et des écarts de prix par région, par variété précise de grains et par jour. Différentes présentations informatisées permettront ensuite de se faire une idée de la moyenne provinciale et des contrats à terme échelonnés dans les prochains mois.

Les producteurs paient déjà 0,20 $ la tonne de grains vendue pour la mise en place et le fonctionnement du nouveau système. Ce prix et la paperasserie incitaient une partie des producteurs et les Céréaliers du Québec à s’opposer au projet. Il sera toutefois possible de mandater un acheteur afin que celui-ci transmette les données nécessaires au nom de producteurs.