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Le troisième budget du ministre des Finances Raymond Bachand devrait faire une plus grande place à la campagne Aliments du Québec, souhaite le président de l’UPA.
« Nous en avons discuté avec le ministre lors de ses consultations pré-budgétaires. On voudrait que le gouvernement investisse davantage dans cette campagne promotionnelle », a confié Marcel Groleau en entrevue à la Terre.
Le budget Bachand sera déposé le 20 mars à Québec, soit neuf jours avant celui de son homologue fédéral, Jim Flaherty. Un budget qui prendra des allures pré-électorales, selon plusieurs observateurs, et qui pourrait mettre la table en vue de la tenue des prochaines élections.
L’UPA s’attend, pour sa part, à ce que ces prévisions budgétaires « permettent d’aller plus loin en agriculture ». « On a déposé un mémoire au ministre des Finances Raymond Bachand où on demandait que les investissements en agriculture soient maintenus », rappelle le président de l’Union.
Il se dit néanmoins conscient que le gouvernement cherche à trouver l’équilibre fiscal dès 2014 et que les orientations budgétaires devront en tenir compte.
L’an dernier, le ministre des Finances avait prévu un déficit de 3,8 G$ en 2011-2012. S’il a atteint cette cible, cela pourrait être une bonne indication des chances du gouvernement de pouvoir respecter l’engagement qu’il a pris de faire un trait à l’encre noire sur le déficit d’ici 2013-2014. Le ministre Bachand croit que le déficit zéro sera une occasion de « réintervenir dans l’économie, si jamais il y avait une crise».
Essor de l’agroalimentaire
Marcel Groleau maintient par ailleurs que la meilleure façon de contribuer à l’essor de l’industrie agroalimentaire, c’est d’apposer le logo Aliments du Québec sur un nombre grandissant de produits locaux dans les épiceries et grandes surfaces.
Or, les budgets consentis à cette campagne sont marginaux à comparer à ce qui se fait en Ontario. « C’est une question de priorités. Une chose est certaine : cette campagne pourrait marcher dix fois plus s’il y avait des budgets pour soutenir les efforts d’identification des produits. Le sentiment nationaliste existe au niveau de l’achat de produits alimentaires, nul besoin de l’inventer. Plus on va acheter de nos produits, moins ils vont coûter cher », tranche le président de l’Union.