La société ouvre un bureau à Montréal après avoir conclu une importante entente avec le port de Montréal.

L’albertaine Viterra a annoncé l’ouverture d’un bureau de commercialisation à Montréal, deux semaines après avoir indiqué qu’elle avait signé un accord pour la location et l’exploitation du terminal céréalier avec l’Administration portuaire de Montréal (APM).

Ce nouveau bureau qui a débuté ses activités le 2 mai vise renforcir sa présence dans l’est du pays et à augmenter sa capacité à fournier et commercialiser des ingrédients alimentaires à des marchés clefs au Canada, aux États-Unis et en Europe.

« Notre bureau de Montréal jouera un rôle central dans la gestion des flux commerciaux, les activités de fret et les opportunités d’arbitrage, facilitant la circulation efficace des céréales et des oléagineux grâce à notre pipeline de valeur ajoutée. Nous sommes impatients de travailler avec les producteurs et fournisseurs locaux commerciaux », a déclaré dans un communiqué de presse Kyle Jeworski, vice-président à Viterra.

Le 21 avril dernier, Viterra a signé un accord avec APM qui lui remet la totalité de la responsabilité de l’exploitation du terminal céréalier et ce, dès le 21 juillet. Le terminal céréalier de l’APM est un élévateur à grain agréé par la Commission canadienne des grains (CCG). Il est exploité toute l’année et possède une capacité d’entreposage de 262 000 tonnes métriques. Les détails financiers de l’entente n’ont pas été fournis.

L’entente signée fait suite à un processus de sélection mené par l’APM, et une vérification diligente conduite par Viterra.

« Notre entente avec une entreprise spécialisée dans le commerce de céréales comme Viterra permettra de consolider et d’accroître le trafic de grains au port de Montréal, et au terminal céréalier d’améliorer sa position concurrentielle tout en assurant aux producteurs de céréales du Québec un service de qualité », déclarait Sylvie Vachon, présidente-directrice générale de l’Administration portuaire de Montréal, le 21 avril dernier, par communiqué de presse. « Notre terminal céréalier sera désormais géré selon un modèle comparable à nos autres terminaux, c’est-à-dire, par un opérateur privé spécialisé, ce qui en soit, est un gage de succès. »