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Les retards importants dans les semis de blé en Amérique du Nord poussent les prix de la céréale à la hausse sur les marchés.
Alors que le beau temps se pointe enfin le bout du nez, les agriculteurs ont pu reprendre ou débuter dans bien des cas leurs semis de maïs et de blé mais les retards demeurent important pour ce dernier. Selon les chiffres dévoilés par le département d’Agriculture des États-Unis, les semis de blé affichent leur retard le plus grand depuis le début des années 90, une situation qui n’est guère plus rose au Canada où les températures froides et les inondations causent encore bien des maux de tête.
La situation a fait grimper les options sur le blé à la Bourse de Chicago depuis le début de la semaine. Les contrats à terme s’échangeaient au-delà des huit dollars le boisseau pour juillet, le mois qui affichait le plus fort volume d’échange.
Selon le site Agrimoney, seulement 22 % du blé était semé en date du 8 mai aux États-Unis. Ce chiffre est le plus faible depuis que le gouvernement américain recense ces chiffres, soit 1994. Comparativement, une moyenne de 61 % des semis ont été faits pour cette période de l’année. Le blé d’hiver inquiétait aussi en raison de la sécheresse qui prévalait dans les régions concernées.
Le pourcentage de terres semées au Canada est encore plus faible à seulement 3 %, par rapport à un ratio moyen de 40 %. La météo médiocre des derniers temps est à blâmer, une situation qui prévaut d’un bout à l’autre du pays. Le soleil devait toutefois briller au dessus de l’Alberta et une partie de l’est du pays, ce qui laisse espérer une reprise rapide des travaux dans les champs.
Les producteurs de maïs américains ont d’ailleurs mis les bouchées doubles dans les derniers jours. Ils ont réussi à semer 27 % de leurs semences dans la dernière semaine, pour un total de 40 % des terres prévues pour la culture du maïs. C’est toutefois moins encore que la moyenne de 59 %.
Le soya affichait aussi des retards mais moins importants avec 7 % des superficies semées conter 17 % en moyenne.