Actualités 23 septembre 2014

Enfin, on sème!

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Plusieurs agriculteurs sont à pied d’œuvre dans les champs grâce au retour du temps sec.

Le printemps s’est fait attendre, mais le beau temps permet enfin à plusieurs producteurs d’entrer les machineries dans les champs pour commencer les semis.

François Bousquet, producteur à Saint-Hyacinthe, prépare ses terres depuis le début de la semaine et a commencé les semis, le mercredi 11 mai. Les semis de maïs et de céréales ont débuté. Il évalue que 95 % des superficies sont prêts. « Au point où on est rendu, on va quand même semer, même si ça cause un peu de perte. On n’a pu le choix. »

M. Bousquet ajoute que les champs ont demandé un peu plus de préparation, en raison des pluies du printemps qui ont dégradé la qualité du sol. C’est aussi une question de cas par cas, selon les champs. En plein travaux jeudi midi, le producteur disait avoir semé 50 des 1000 acres destinées au maïs cette année.

Producteur maraîcher dans la région de Saint-Jean-sur-Richelieu, Antoine Sabourin profitait aussi du beau temps. Il avouait que l’entrée dans les champs avait été un peu forcée dans les jours précédents, mais qu’il était plus que satisfait de la condition des sols ce jeudi. « C’est très, très, très bien maintenant. C’est un peu frais, mais avec des terres bien drainées, on peut y aller. » Vers midi jeudi, le producteur estimait avoir planté 15 acres, mais prévoyait semer 50 acres de petits pois et maïs sucré d’ici la fin de la journée.

Les agriculteurs mettent les bouchées doubles puisque les services d’information météo prévoient un retour de la pluie dès vendredi, et ce, pour plusieurs jours, accompagné d’un mercure sous les normales de saison. Le temps presse en effet pour certaines cultures. La date butoir du 15 mai pour les unités thermiques en maïs faisait craindre un changement de semences, ou encore, le recours au soya du côté de M. Bousquet, si les conditions l’imposaient. La décision se ferait à contrecœur en raison de la maladie qui affecte souvent le soya et les prix élevés du maïs sur les marchés « On ne sèmera pas de maïs si on n’a pas de rendement. J’aime mieux aller quand même en soya. »

Les deux producteurs prévoyaient travailler jusqu’à ce que la pluie rende les travaux impraticables, mais se montraient philosophes. « C’est la même chose partout en Amérique du Nord. De ce point de vue, c’est rassurant », avance M. Sabourin.

La Terre vous invite à consulter la page Facebook de l’Utili-Terre pour visionner les commentaires d’autres producteurs :. https://www.facebook.com/utiliterreca