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La politique agricole du Québec commence de plus en plus à prendre forme.
Quelques jours après une révision majeure des modalités de l’assurance stabilisation du revenu agricole, voilà que le ministre de l’Agriculture, Pierre Corbeil, annonce la création d’un fonds de 40 M$ pour la transformation alimentaire.
L’argent de ce nouveau levier financier, le Fonds de l’industrie bioalimentaire Québec (FIBEC), proviendra de fonds fiscalisés et du Fonds de développement de la transformation alimentaire (FDTA). Le nouveau FIBEC permettra la restructuration de Capital Financière agricole en offrant une « formule plus susceptible de répondre aux besoins actuels de l’industrie ».
Le ministre Pierre Corbeil a fait cette annonce dans le cadre du congrès annuel du Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC). Le ministre a alors rappelé que le dernier budget Bachand introduisait également des investissements supplémentaires qui visent la transformation et que ces mesures « cadrent parfaitement » avec les orientations du livre vert.
« L’ensemble de ces mesures démontre clairement notre engagement à l’endroit de ce secteur et surtout de notre volonté de veiller à sa prospérité. C’est par des actions concertées que nous pourrons assurer un avenir meilleur à l’ensemble de l’industrie bioalimentaire », a déclaré le ministre Corbeil devant les membres du CTAC.
Il n’est toutefois pas encore possible de préciser la nature des fonds fiscalisés qui serviront au financement du FIBEC ni quelle serait la composition de son conseil d’administration.
« On est content que des fonds soient consacrés à la transformation, mais on croit fermement que l’UPA devrait avoir sa place au conseil d’administration », a commenté Charles-Félix Ross, économiste en chef de l’Union des producteurs agricoles (UPA), qui estime qu’une « bonne concertation » entre la transformation et la production agricole est essentielle afin de développer les filières de façon harmonieuse.