Actualités 23 septembre 2014

La sécheresse frappe le sud des États-Unis

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Alors que les inondations font des ravages dans certaines régions aux États-Unis, ailleurs, c’est la sécheresse qui fait craindre le pire.

Quatorze États américains font face à une période intense de sécheresse qui rappelle les Dust bowl days des années trente aux États-Unis.

Au Texas, 213 des 254 comtés ont été désignés zones de catastrophes naturelles par le département américain de l’Agriculture. Le phénomène s’étend surtout à la Géorgie, la Floride, l’Arizona, l’Oklahoma, le Nouveau-Mexique, la Louisiane, le Mississipi et l’Alabama. Le territoire aux prises avec le manque d’eau s’étend à 367,000 miles carrés.

Des propriétaires de ranch prévoient vendre leur bétail plus tôt que prévu, en raison de l’absence de pâturage ou les nourrir et de la hausse des coûts du foin. Le Texas devrait perdre au moins 30 % de sa production céréalière, une perte évaluée à plus de 3 G$ US, seulement pour cet État.
Le budget des autorités locales et fédérales américaines est restreint en raison de la crise économique. Les agriculteurs américains ne s’attendent donc pas à une aide exceptionnelle de la part du gouvernement et se préparent à des mois financièrement difficiles.

La sécheresse sévit ailleurs

Le manque de pluie affecte aussi cruellement d’autres coins du globe. C’est le cas de la corne de l’Afrique qui vivrait sa pire période de sécheresse en 60 ans, selon l’ONU. Dix millions de personnes dans cette zone auraient besoin d’une aide humanitaire. En Somalie, le tiers de la population est affecté, soit 2,85 millions de personnes, principalement des femmes et des enfants.

L’Europe est aussi affectée par le phénomène, surtout en France où la pluie s’est faite rare depuis le printemps.

La Nina responsable

Les météorologistes expliquent l’absence d’humidité dans certaines régions par le phénomène de la Nina qui refroidit les eaux du Pacifique au-delà des normales. La masse d’air chaud et humide qui se déferle sur le sud des États-Unis est donc absente cette année. L’effet de la Nina devait s’estomper à la mi-juin dans la zone pacifique mais prendra encore plusieurs encore semaines avant de disparaître complètement.