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Une soixantaine d’agriculteurs de la Montérégie n’ont toujours pas de nouvelles des demandes de dédommagements qu’ils ont soumises à la suite des inondations du printemps.
Les agriculteurs de la Montérégie touchés par les inondations du printemps attendent toujours les compensations financières prévues.
« On va effectuer des versements s’il y a des préjudices qui ont été subis, mais ce ne sera pas la semaine prochaine si les analyses ne sont pas encore complétées », a affirmé le ministre québécois de l’Agriculture, Pierre Corbeil, à la Presse canadienne. Les morceaux du puzzle sont en train de s’agencer les uns les autres.
La semaine dernière, le président de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de Saint-Hyacinthe, Réjean Bessette, confiait à la Terre que les discussions avec le gouvernement allaient bon train et qu’elles étaient en voie d’aboutir à des gestes concrets. « Maintenant que les données sur les champs inondés ont été recueillies, nous allons rencontrer le ministre Corbeil pour élaborer un plan d’action », a dit M. Bessette.
À l’UPA, on est persuadé que toutes les demandes de dédommagements seront traitées, mais les porte-parole ont toutefois indiqué que les impacts financiers laissés par les inondations avaient déjà commencé à se faire sentir.
« Les producteurs, comme tous les autres citoyens de la zone sinistrée, ont certes dû investir jusqu’à maintenant pour nettoyer les dégâts, mais il est faux de prétendre que le dossier piétine », a déclaré dans un échange de courriels avec la Terre le conseiller aux affaires publiques de l’UPA, Patrice Juneau.
Le dialogue entre les gouvernements et l’UPA se poursuit afin de déterminer quelles entités, à savoir la sécurité civile, La Financière agricole et le gouvernement fédéral, assumeront quelles proportions des dépenses supplémentaires qu’ont générées les inondations.
« Les discussions vont bon train entre les gouvernements du Québec et du Canada sur l’origine et le montant des compensations selon la situation de chacun. Nous suivons ces discussions attentivement et nous avons confiance que le dossier sera réglé, en temps et lieu, à la satisfaction des producteurs concernés », a ajouté M. Juneau.