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Plus de 50 % du blé de la province a été moissonné, mais peu de régions ont été épargnées par le mauvais temps.
Les conditions pour le début des récoltes ont été à l’image des semences du printemps : difficiles. La Financière agricole a confirmé ce qui était déjà prévisible avec le mauvais temps des derniers jours en recensant 36 % de plus d’avis de dommages que l’année dernière depuis le début de l’année.
Dans son dernier rapport sur l’état des cultures, l’institution indique que la fin du mois d’août a été marquée par d’importantes fluctuations de température et des pluies abondantes qui ont retardé les récoltes, que ce soit du côté des céréales, des pommes de terre ou du canola. Pour la province, 52 % du blé a été récolté, un chiffre qui recule à 42 % pour l’orge et 29 % pour l’avoine. La situation varie aussi grandement d’une région à l’autre. Si la moisson est quasi terminée en Montérégie, seulement 40 % du blé a été récolté en Estrie, un chiffre qui recule à 30 % en Chaudière-Appalaches et à 15 % dans le coin de Lévis. Aucune récolte n’avait été faite non plus au Bas-Saint-Laurent, ni en Côte-Nord.
Du côté des pommes de terre, 9 % des superficies ont été récoltées et 10 % pour le canola.
La tempête post-tropicale Irene n’est pas non plus passée inaperçue. La Financière rapporte 1049 avis de dommages pour la période du 22 août au 4 septembre, dont 851 directement liés à la tempête. En comparaison avec l’année dernière, l’institution a reçu 36 % de plus d’avis de dommages cette année, soit 5699 pour 2011 contre 4161 en 2010.
La Financière confie que « le passage d’Irene, accompagné de fortes pluies et de forts vents, a causé des dommages notamment aux céréales et au maïs. On a constaté plusieurs champs couchés, des plants de maïs cassés et déracinés. Parfois, la crue des eaux a provoqué des inondations dans des champs complets et causé de la verse ».
Les avis concernant l’excès de vent totalisent 424, l’excès de pluie 260 et la crue des eaux 167. Les régions de Chaudière-Appalaches (407 avis) et de la Montérégie (197 avis) ont été les plus touchées par Irene.
Au chapitre des montants versés, ces derniers sont moins élevés que l’an dernier, à 9,2 M$ contre 10,9 M$ en 2010. La plus grande partie des indemnités a été dirigée vers le maïs-grain, les céréales et les protéagineuses, ainsi que vers les cultures maraîchères, avec respectivement 3,2 M$. Les légumes de transformation ont reçu plus de 1 M$ et le sirop d’érable 976 300 $.