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L’Union des producteurs agricoles (UPA) et le Laboratoire d’économie écologique de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) tiendront les 30 et 31 octobre prochains à Montréal le Sommet agroenvironnemental Agriculture, nature et communauté, consacré aux questions qui unissent agriculture et environnement. Un événement si couru qu’il a forcé ses organisateurs à augmenter leur capacité d’accueil.
Le Sommet a pour objectif de faciliter les échanges entre producteurs, scientifiques et décideurs. « Chaque session thématique réunit des intervenants de chacun de ces trois pôles », explique Jérôme Dupras, directeur du Laboratoire et coorganisateur du Sommet. Après les interventions des panellistes, les participants seront invités à échanger avec leurs confrères de table sur la thématique abordée afin d’émettre de nouvelles idées. Celles-ci seront ensuite présentées par une dizaine de rapporteurs à l’ensemble des participants. « On est vraiment en mode dialogue », ajoute celui qui, dans une vie parallèle, agit également comme bassiste du groupe Les Cowboys Fringants.
La gestion des bassins versants en milieu agricole et l’utilisation des pesticides sont au nombre des thématiques qui seront abordées lors de l’événement. Les participants s’intéresseront aussi notamment à la réduction des émissions de gaz à effets de serre en agriculture et à la recherche de solutions pour rendre les fermes plus résilientes aux impacts des changements climatiques.
Travailler ensemble
Selon Marcel Groleau, président de l’UPA, le Sommet permettra d’arrimer le travail des chercheurs aux besoins des producteurs en plus d’impliquer les gens qui gravitent autour d’eux dans le choix des orientations à prendre en matière d’agroenvironnement. « On souhaite unir tous les gens du milieu pour proposer des demandes cohérentes », affirme-t-il, en faisant référence à la demande que son organisation a faite au gouvernement d’adopter un plan vert agricole étalé sur 10 ans.
L’événement, qui prendra place au Centre des sciences de Montréal, constituera aussi une occasion de rapprocher l’agriculture des gens de la ville, ajoute M. Groleau. « Je veux que ce projet-là en soit un de société qui implique tout le monde », dit-il.
Jusqu’à 30 places de plus
Il n’aura fallu que quelques jours pour que les 230 places initialement prévues pour le Sommet trouvent preneur. « Ç’a été une vraie traînée de poudre », confie M. Dupras. Après avoir interrompu temporairement les inscriptions, son organisation a finalement ajouté une trentaine de places à l’intention des intéressés de dernière minute.