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Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) réalisera une nouvelle étude, dès la fin octobre, sur l’évolution des besoins en main-d’œuvre et en formation en agriculture. Cet exercice qui s’étalera sur sept mois devrait coûter entre 100 000 et 120 000 $ au gouvernement.
Un appel de participation a été lancé aux fournisseurs de services dans tous les secteurs, allant des cultures végétales à l’élevage, afin de cibler les changements qui les affectent, directement ou indirectement. Ceux qui offrent des services de soutien aux entreprises agricoles, tels que les grossistes distributeurs, les firmes de services-conseils et organismes en recherche et développement sont aussi visés par cette étude.
Le MEES prévoit également dresser un portrait de l’offre de formation initiale et continue des métiers du milieu. Pour ce faire, le ministère prévoit réaliser une série d’entrevues auprès de responsables d’entreprise.
Formations plus fidèles à la réalité
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre de la production agricole AGRIcarrières sera mis à contribution pour cette étude. La directrice Geneviève Lemonde estime que cette mise à jour sera sans doute pertinente. Elle espère toutefois que l’exercice permettra de répondre à « un grand besoin » afin que les formations soient mieux adaptées à la réalité.
« Il y a souvent un clash avec ce que les gens apprennent sur les bancs d’école. […] On sait qu’on manque de monde en agriculture, alors il faut que, rapidement, le jeune soit connecté à la réalité terrain avec des enseignements à jour », fait-elle valoir. Par ailleurs, elle croit que le MESS devrait davantage faire la promotion des programmes offrant des connaissances sur le biologique afin de répondre à cette tendance.