Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Jusqu’ici, il n’y a pas eu de militants végans qui se sont officiellement introduits par effraction dans des fermes au Québec et cela ne semble pas être dans les plans des principaux groupes.
« Nous, ce n’est pas le genre d’actions qu’on fait. Notre but, c’est de parler aux gens, aux consommateurs qui sont aptes à faire leurs propres choix », affirme Jonathan Gaudreau, porte-parole de Regard Animal. L’organisation soutient actuellement la campagne américaine Be Fair Be Vegan dans 12 stations de métro à Montréal. Elle a même réussi à récolter 27 000 $ à l’aide d’une campagne de sociofinancement afin de mousser cette campagne publicitaire.
Tout récemment, le groupe a publié une lettre ouverte sur les réseaux sociaux pour faire valoir qu’il s’agissait d’un « acte de sensibilisation et non d’agression ».
« C’est vu comme extrémiste d’avoir un débat de société sur ces questions-là, déplore M. Gaudreau, alors que [l’élevage] est violent et ça inclut de tuer des êtres sensibles qui ressentent la douleur. »
Appui
Du côté de Mouvement de libération, qui a organisé une vingtaine de veilles devant des abattoirs au cours de la dernière année, on n’a pas l’intention de commettre des introductions par effraction ni même d’autres manifestations prochainement. « Je n’ai pas de plan pour en faire », indique le porte-parole Jude Arseneault.
Toutefois, l’activiste « appuie absolument » ce genre de délit, en faisant référence à un groupe de militants qui s’étaient infiltrés dans une ferme en Colombie-Britannique pour chanter et danser avec leur guitare. S’il cautionne cette forme de désobéissance civile, il n’endosse toutefois pas la violence. « On ne se bat pas contre la non-violence en étant violent », se défend-il.