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Le parti courtise les électeurs des régions dans des pubs télé.
Bien qu’il nie haut et fort sa volonté de déclencher des élections, le parti conservateur est déjà en mode électoral. L’offensive des conservateurs est passée en deuxième vitesse avec la diffusion de publicités à la télévision dépeignant les chefs des partis d’opposition sous leur plus mauvais jour.
La campagne destinée au Québec s’est aussi trouvé un slogan sans équivoque « Notre région au pouvoir ». Les publicités reprennent de vieux propos de Justin Trudeau ou de Denis Coderre contre le chef du parti libéral, Michael Ignatieff, alors que le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, se voit rappeler son image trop montréalaise, une analyse tirée d’un rapport interne du parti.
Pour le quotidien torontois National Post, qui a commenté la stratégie du parti conservateur, « la campagne se jouera dans les champs du Québec rural (…) La victoire sera déterminée par le parti qui criera le plus fort son amour à l’industrie laitière du Québec, sous la forme d’un programme de gestion de l’offre imposé par le gouvernement, mais financé par les consommateurs, qui gonfle le prix du lait, du beurre et du fromage pour tous les Canadiens ».
Le journal, connu pour ses prises de position de droite, relève aussi le discours double des conservateurs qui prône le libéralisme mais protège les programmes de gestion de l’offre. Face à la possibilité de signer de nouvelles ententes de libre-échange pour les pays de l’Asie-Pacifique, le pays « reste l’otage de 7500 producteurs de lait au Québec et de 5000 en Ontario, représentant moins de 1 % de l’économie ».