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L’espérance de vie est plus élevée en ville qu’à la campagne. C’est ce qui ressort d’un nouvel outil mis en ligne par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), qui documente les écarts entre les milieux ruraux et urbains d’après 30 indicateurs de santé.
Le tableau de bord Milieux ruraux et urbains : quelles différences de santé au Québec? a été créé afin d’informer la population et les décideurs de la santé publique des disparités existantes entre les zones rurales et urbaines et de l’hétérogénéité au sein même de celles-ci. « Tout commence par l’information. […] Ensuite, on espère que ça va inspirer des recherches qui vont expliquer pourquoi on voit ces différences-là », mentionne Marie-Claude Boivin, conseillère scientifique à l’INSPQ.
Plus précisément, l’outil permet de constater que le taux de suicide en zones rurales est presque deux fois plus élevé que dans les villes (19,5 contre 12,8 pour 100 000 habitants) et que les accidents de véhicules motorisés causant la mort sont trois fois plus fréquents (10,3 contre 3,4 pour 100 000). Le taux de mortalité par cancer du poumon y est également plus élevé (81,8 contre 71,1 pour 100 000).