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Le Québec devrait connaître une autre année exceptionnelle alors que le projet de Loi sur les mines est mort au feuilleton.
Les investissements miniers en 2011 pourraient atteindre le niveau record de 2,9 G$, représentant une hausse de 17 % par rapport à l’année 2010, indique l’Institut de la statistique du Québec. L’organisme se fie aux intentions exprimées l’automne dernier par les minières.
L’année 2010 avait déjà été exceptionnelle avec un montant record d’investissement de 2,5 G$, soit un bond de 22 % en comparaison avec 2009. L’or demeure le minerai le plus exploité et accapare 53 % des investissements, suivi du fer avec 19 %.
Les dépenses d’exploration et de mise en valeur au Québec pour leur part atteint 483 M$. L’or a généré 51 % des dépenses, suivi des métaux usuels tels que le cuivre, nickel et zinc avec 18 %. Les métaux ferreux et l’uranium enregistrent tout deux 8 % de dépenses. Jugé exotique il ya deux ans à peine, le lithium (4 %) et les terres rares (3 %) se hissent parmi les minerais recherchés.
L’Abitibi-Témiscaminque recueille la part du lion et devient la première région a dépasser la barre du milliard d’investissement avec 1,21 G$, soit 45 % des sommes investies dans la province. Le Nord-du-Québec (643 M$ ou 26 %) arrive second, suivi de la Côte-Nord (601 M$ ou 24 %).
Le bond des sommes investies s’explique par les prix élevés des métaux sur les marchés, la reprise économique et la demande provenant des pays émergent. Ce boom minier survient aussi au moment où le gouvernement Charest a décidé de laisser mourir au feuilleton le projet de Loi 79 sur les mines devant encadrer l’exploration et l’exploitation du sous-sol québécois. Le gouvernement ne prévoit pas de nouveau cadre législatif avant au moins un an.