Politique 22 septembre 2014

Des répercussions difficiles à estimer

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Plusieurs facteurs joueront un rôle dans le rétablissement économique du Japon.

Les catastrophes qui ont affectées le Japon près d’un mois plus tôt continuent d’avoir de nombreux impacts, autant à l’intérieur du pays que sur les marchés mondiaux de l’agroalimentaires. C’est le cas entre autres viandes rouges et les oléagineux qui font parties des principales denrées exportées d’ici vers le Japon. Le Journal de Québec rapporte aussi dans son édition du 2 avril que plusieurs conteneurs de sirop d’érable demeurent sur les quais à Vancouver, faute de pouvoir trouver un port au Japon pour y être débarqués et entreposés. Des nouvelles routes navigables doivent être déterminées, ainsi que des entrepôts, avant que le commerce ne reprenne de manière plus normale.

Jean-Philippe Gervais, économiste agricole principal à Financement agricole du Canada (FAC), indique que les effets continueront à se faire sentir à court terme, ou jusqu’à ce que l’état de l’infrastructure de distribution au Japon puisse reprendre ses activités commerciales normales.

À plus long terme, l’économiste ajoute que plusieurs facteurs joueront un rôle sur le redressement de l’économie japonaise, dont le rapport dette-PIB élevé du Japon qui pourrait nuire au redressement du pays. D’autre part, les catastrophes naturelles auraient un impact négatif très limité sur les pays développés selon plusieurs études. « Il demeure possible que les récents désastres perturbent la production mondiale, parce qu’une grande partie de la transformation de pointe est effectuée en Asie. Malgré tout, il est difficile d’établir pour l’instant comment cette situation pourrait faire dégringoler les économies mondiales, à moins que la crise nucléaire ne s’amplifie », conclut l’économiste du FAC.