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L’UPA souhaite que l’agriculture fasse partie des priorités du prochain gouvernement à Ottawa.
L’UPA renouvelle ses demandes et met l’accent sur l’impact de l’agriculture et de la forêt sur l’économie canadienne, à la suite d’une ronde de rencontres avec des candidats des quatre principaux partis politiques.
Pour l’UPA, le prochain gouvernement devra reconnaître « la contribution majeure de l’agriculture dans le développement économique du pays et faire de ce secteur une des pierres angulaires de sa stratégie de relance. Pour permettre à l’agriculture de jouer pleinement son rôle, il importe toutefois qu’Ottawa garantisse que les activités agricoles et forestières procurent une juste rémunération du travail des hommes et des femmes qui en vivent. Le prochain gouvernement devra aussi reconnaître concrètement l’importance économique et sociale de l’agriculture pour les communautés rurales ainsi que son importance stratégique en matière de sécurité et souveraineté alimentaire. »
L’organisation syndicale rappelle que l’agriculture, combinée à la transformation, fait travailler 174 000 personnes au Québec, en plus de générer 3,9 G$ par année en revenus de taxation. Le Québec compte 42 000 agriculteurs répartis sur 30 000 fermes. L’agriculture enregistre aussi des ventes de 7,4 G$ par année, ce qui en fait la plus importante activité du secteur primaire. Les investissements en agriculture s’élèvent à 715 M$ par année.
En ce qui a trait à la forêt privée, elle appartient à 130 000 personnes, pour une proportion de 56 % du territoire. Les boisés privés contribuent à près de 20 % de l’approvisionnement des usines de transformation du bois, en plus de créer 29 000 emplois directs, dont la majorité en région.
L’UPA rappelle qu’elle ne prend jamais parti pour une formation politique ou une autre et ne commente pas les plateformes électorales.