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Malgré des difficultés à répondre de façon détaillée aux demandes de l’Union des producteurs agricoles (UPA), le lieutenant des libéraux fédéraux au Québec, Marc Garneau, a fait preuve d’ouverture, lors de son passage devant le conseil général.
M. Garneau a d’abord parcouru les grandes lignes du contenu agricole de la plate-forme de son parti. Celle-ci aborde les questions de la sécurité alimentaire, d’un revenu agricole durable, de la gestion environnementale des terres agricoles et finalement du leadership international dans la promotion des produits canadiens. Puis, épluchant les demandes de l’UPA, le député de Westmount –Ville-Marie a choisi d’aborder directement la gestion de l’offre. « C’est le Parti libéral qui a fondé la gestion de l’offre (…). Je vous dis carrément, la gestion de l’offre n’est pas quelque chose qui pourrait être changée par un gouvernement libéral », a-t-il insisté. Concernant le retrait des matières à risque spécifiées (MRS) chez les bovins, M. Garneau a promis que le Parti libéral « examinerait la possibilité que le fédéral puisse subventionner ces coûts-là ». Quant à savoir si les libéraux accepteraient de remettre en place le programme de soutien aux abattoirs, le lieutenant libéral a promis « de revenir cette semaine avec les réponses ».
Pour sa part, le président de la Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ), Jean-Guy Vincent, a réclamé des améliorations aux programmes de sécurité du revenu. « Notre but, c’est de conserver nos producteurs agricoles. On va réévaluer toute utilisation de sommes fédérales en agriculture parce qu’on n’est pas convaincu que l’argent est optimisé pour atteindre les objectifs », a affirmé Marc Garneau. Sur la question de la relève agricole, le député sortant a reconnu que ce sujet revenait souvent en tournée et qu’il y avait un « gros défi pour garder nos jeunes sur la ferme. Nous serions prêts à examiner la question de subventions du fédéral pour aider. On ne veut pas perdre nos acquis, vos acquis. On veut garder notre souveraineté [NDLR : alimentaire] ici ». Le candidat libéral a aussi promis de s’assurer « que les mêmes standards soient appliqués pour les produits importés ». Il n’a toutefois pas pu s’engager sur l’implantation d’un Bureau de réciprocité des normes, promettant de revenir avec une réponse plus étoffée. À plusieurs reprises, le porte-parole des secteurs de l’industrie, des sciences et technologies au Parti libéral a été incapable de répondre aux questions plus pointues des membres du conseil général, mais s’est engagé à revenir avec des réponses plus détaillées.