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Une étude conduite en 2016 par la Direction de la santé publique de la Montérégie illustre à quel point les producteurs connaissent les dangers inhérents aux gaz d’ensilage, tout en continuant d’adopter des comportements à risque.
La quasi-totalité (89 %) des 53 répondants entrent dans le silo à des moments où le niveau d’exposition aux oxydes d’azote est élevé, et même si les trois quarts d’entre eux jugent utile d’employer un détecteur de gaz, seulement 4 % s’en servent.
La Dre Nabila Kadaoui, responsable de l’étude, estime que ces résultats sont préoccupants, d’autant plus que la moitié des répondants ont admis avoir déjà éprouvé des symptômes d’intoxication. Par ailleurs, la plupart d’entre eux (76 %) n’ont pas jugé bon de consulter un professionnel de la santé après avoir ressenti de tels symptômes. « Ça aussi, c’est très inquiétant. Quand ça arrive, il faut vraiment aller à l’hôpital », insiste-t-elle. La responsable souligne que les symptômes peuvent survenir 48 heures après l’exposition aux gaz.
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